Gazeran et Saint Léger en Yvelines, Montfort tome V
GAZERAN
Château fort de la forêt d'Yveline
SAINT LEGER- ORPHIN- RAMBOUILLET
La région entre Montfort et Rochefort tome V
I Situation géographique :
II Contexte géopolitique et historique :
Vaste commune rurale, largement boisée, Gazeran est incluse dans le massif forestier de Rambouillet. La commune est arrosée par la Guéville, petite rivière, affluent de la Drouette, qui prend sa source dans le parc du château de Rambouillet.
Jusqu'au XIVe siècle, le fief de Gazeran relève du comté de Montfort. Un château fort, autour duquel s'est développé le village, est bâti au XIe siècle sur le rebord du plateau qui domine la Guéville. En 1053, Amaury Ier, comte de Montfort, donne l'église et le presbytère au prieuré de Saint-Thomas d'Épernon. Le nom de la Commune a évolué avec le temps. Ce fut d'abord Waswing, preuve d'implantation des Francs. Elle est devenue Waswinganum puis Gaseren, Gaserent, Gasserend, et enfin Gazeran. Gazeran s'abritait au pied d'un château fort qui constituait un élément du système défensif des Montfort qui fut actif au XIème siècle. Les seigneurs de Gazeran sont connus dès le commencement du XIème siècle dans la personne d'Adelilme. Ce dernier fit élever son fils Amaury par les moines de Saint Evroult (Saint-Chéron) sur le prix de la dîme de Puseolis. Ce fils, devenu prêtre, donna à sa mort cette dîme à Sainte-Marie de Maule en 1076 selon le témoignage d'Orderic de Vitel. Thierry de Gazeran, l'un des plus grands seigneurs de son temps suivait le cours de Louis le Jeune et signa la charte de commune accordée à la ville de Compiègne avec Guy le Bouteiller de Senlis et Anseau de l'Isle. Simon de Gazeran figura en 1181 comme témoin des deux chartes du prieuré de Brethencourt, délivrées par Simon III de Montfort. Il signa jusqu'en 1213 beaucoup de chartes de Simon III. Sa fille se fit religieuse à Yerres et il donna à l'abbaye le moulin de Gazeran comme dot. En 1209, Mainier de Gazeran prend comme cens l'abbaye d'Yerres ce même moulin de Gazeran pour 6 muids de seigle et redevance annuelle et 20 sous parisis par an. Mainier, seigneur de Gazeran notifie que son fils Simon de Gazeran, chevalier, et son épouse ont ratifié la donation faite aux Vaux de Cernay par Mathilde, femme de Mainier de 1 muid de blé à prendre sur sa grange d'Ossonville ou Ouarville (Eure-et-Loir). Mainier donna aux Moulineaux (ancien prieuré de Poigny) 1 muid de blé sur le moulin de Gazeran. En 1226, Mainier ne vivait plus, Simon de Gazeran, chevalier donna aux Vaux de Cernay un demi-muid de blé à prendre annuellement sur sa grange d'Ossonville à la Toussaint de chaque année. Simon de Gazeran fut le bienfaiteur dla 'un grand nombre d'abbayes et de prieurés. Pour terminer une vie consacrée aux bonnes oeuvres, il se croisa avec Saint-Louis et finit son existence en Terre Sainte en l'an 1270, même année que celle de la disparition de Saintdomaines -Louis. La famille Simon resta en possession de Gazeran. En 1307, le châtelain de la maison de Saint-Priest (Eure-et-Loir), propriétaire de vastes près de Tours encourut la disgrâce du chapitre de Notre Dame de Chartres pour avoir appréhendé au corps un homme que les chamoines disaient de la famille Simonacquiert la . En 1394, l'héritier de Gazeran porta grâce à un mariage cette châtellenie avec celle d'Ouarville à la maison de Prunelay ou Prunelé (ancien château disparu d'Eure-et-Loir), originaire des Portes, près d'Etampes et en reste propriétaire du domaine jusqu'en 1653. La terre passe ensuite aux mains des Béthune, puis est achetée en 1708 par le comte de Toulouse, qui l'annexe à son Rambouillet. Il cessa de l'habiter et utilisa les pierres pour construire les communs du château de Rambouillet, qui en façade associe des chimères à un décor de feuillages. Cet ornement, relativement rare dans le canton, est vraisemblablement un remploi. Sur les ruines fut rétabli le château actuel au début du XIXème siècle par la famille Hache.
Blasonnement : De gueules à six annelets d'or posés 3, 2 et 1, au chef d'azur semé de fleurs de lis d'or, à deux cotices ondées d'argent brochant sur le tout du chef.
III Plan des lieux :
En cours de réalisation
IV Descriptif du site:
1.GAZERAN
1-1) Le site
Le colombier XVIs est situé dans la bayle de l'ancien château, divisé par la route au XIXe siècle, dont la porte est surmontée d'une accolade de style flamboyant.
Cet édifice est construit au XIe siècle sur une hauteur qui domine le village par les premiers seigneurs de Gazeran, vassaux du comte de Montfort. Seul subsiste de ce site défensif l'ouvrage d'entrée bâti à la fin du XIIe siècle, qui constitue l'un des rares exemples de porte d'enceinte de type primitif. Il est constitué d'une tour carrée en saillie percée d'une porte équipée d'une herse et de vantaux. Un pont-levis est ajouté plus tard. Au XIVe ou au XVe siècle, les Prunelé font bâtir un logis, qui n'existe plus, et une tour d'escalier circulaire, restaurée au XIXe siècle.
1-1) La Bayle
a) Le pigeonnier
b) Les communs
1-2) La Haute Cour
a) L'enceinte
b) La tour porte
c) Les communs
d) Les logis XVs
1-3) La défense avancée
a) La tour 01
b) La tour 02
2.ORPHIN
2-1) Le site
Le nom Orphin viendrait du germanique Ulfin, dans lequel ULF signifie Loup. L’orthographe n’en a pas toujours été le même. Les prêtres écrivent « Orphin » dans les actes de l’état civil du XVII siècle ; ceux du siècle suivant orthographiant « Orfin » ; pendant la révolution on trouve indifféremment « Orfin » ou « Orphin » ; il en est de même pendant tout le premier quart de ce siècle, où l’on voit parfois les deux manières employées dans le même actes. Ce n’est que vers 1830 que l’orthographe « Orphin » a prévalue sur l’autre forme.
Il n’existe non plus aucun vestige de la féodalité, bien que le château de Haut Orphin passe pour les restes d’un ancien manoir féodal. Cette construction aujourd’hui transformée en exploitation agricole ou en maison de plaisance, se trouve sur le plateau qui domine la vallée, au milieu des bois qui l’entoure de tous les côtés sauf une clairière qui permet à ses habitants de surveiller l’ancien chemin de Rambouillet, dont il est éloigné de deux à trois cent mètres. Le fossé large de deux à trois mètres continuellement rempli d’eau, et quelques tourelles, hautes de trois mètres environ, percées de meurtrières, et placées dans le mur d’enceinte paraissent avoir donné lieu à cette tradition. L’importance de ce château s’il en fut un, n’a dû être que très secondaire et les constructions de l’époque ont complètement disparue depuis longtemps. Sainte Monégonde serait née à Orphin au VIe siècle, d'après Grégoire de Tours. L'identité des premiers seigneurs d'Orphin demeure inconnue. Les registres de l’état civil ne font nulle mention d’actes, baptêmes, mariages ou décès, se rapportant à des habitants de Haut Orphin, d’où l’on pourrait conclure que la château a été longtemps inhabité ou n’aurait été bâti qu’en des temps plus rapprochés.
Tout porte à croire au contraire qu’Orphin faisait partie du domaine des turbulents seigneurs de Gallardon dont il est éloigné de huit à neuf kilomètres. D’ailleurs, le bois placé entre Haute Maison et Cerqueuse porte encore le nom du bois de Gallardon. Probablement qu’après que le roi Robert 1er eut rasé le château de ce seigneur pour le punir de ses crimes, ce que le brave Dunois eut plus tard , réduit l’épaule à l’état où on la voit actuellement pour en déloger les anglais qui s’y étaient réfugiés (guerre de cent ans) les seigneurs de Gallardon perdirent beaucoup de leur importance ; les domaines éloignés en furent détachés et cette dislocation donna naissance à plusieurs autres manoirs, car les actes de l’état civil du XVIIe siècle par le des seigneurs de Poyers et de Cerqueuse, même d’un Sieur De Poncé, président du parlement, seigneur des Faures, comte d’Ablis, demeurant à Orphin et témoin relatant le baptême d’une cloche dont il était le parrain. La famille d'Orléans possédait la seigneurie d'Orphin avant la Révolution.
2-2) Le manoir du Haut Orphin
Des fossés et un mur d'enceinte entouraient ce château, probablement construit au XVe siècle, flanqué de tourelles percées de meurtrières. D'après une gravure de 1899, l'édifice était en ruine au XIXe siècle. Les bâtiments d'exploitation, ajoutés au XIXe siècle, ont disparu. Restauré au XXe siècle, le château conserve sa tour d'escalier.
a) Le pigeonnier
b) La tour et l'enceinte
c) Les logis
d) La tour d'escalier
2-3) Le prieuré
Une maison isolée, les nonnes, aujourd’hui transformée en habitation rurale et éloignée de près de deux kilomètres de toute autre habitation dans une dépression du sol qui en cache les bâtiments, parait d’origine très ancienne et nous rappelle, un ancien couvent de femmes.
- Une Tour au hameau de POYERS
3.SAINT LEGER EN YVELINES
3-1) Le site
La commune de Saint-Léger-en-Yvelines se trouve dans le centre des Yvelines, au cœur du massif forestier de Rambouillet, à 11 kilomètres au nord-ouest de Rambouillet, chef-lieu d'arrondissement et à 37 kilomètres au sud-ouest de Versailles, la préfecture du département.Le nom de Saint-Léger-en-Yvelines serait, selon certains historiens, lié au martyr de saint Léger, évêque d'Autun, assassiné en 678, qui aurait été noyé dans un étang de la forêt d'Yveline par son ennemi, Ébroïn, maire du palais de Neustrie et de Bourgogne.
Anciennement Sanctus Leodigarius, le château fort est une résidence royale de 987 à 1203. Cité importante au Moyen Âge, elle dépasse même Montfort-l'Amaury. Rambouillet à cette époque n'existe pas encore. Au cœur de la forêt d'Yveline qui appartient jusqu'au VIIIe siècle aux Mérovingiens (possession du roi Pépin le Bref en 768), puis aux Carolingiens, Saint-Léger, alors appelé Saint-Jean Baptiste, est récupéré pour le compte de la couronne par Hugues Capet en 987. Son fils au XIe siècle, Robert le Pieux y fera par la suite construire un château pour domaine de chasse. La citerne de la Muette, encore visible aujourd'hui, date aussi de cette époque. Fabriquée de pierre et de briques, elle alimentait le château en eau. Robert le Pieux fait également construire l'église en 1026, alors située dans l'enceinte du château pour une meilleure protection des attaques anglo-normandes. Cette défense est assurée par les places fortes de Montfort l'Amaury, d'Epernon, de Houdan élevées en partie sur l'initiative de Guillaume de Hainaut, à l'origine de la puissante maison des Montfort. En 1132, Louis VI fit une charte datée de Saint Léger, y contracta la maladie dont il mouru en 1137. Au XIIe siècle, le domaine est la propriété de Philippe-Auguste et le premier château digne de ce nom date de cette époque. En 1203, elle fut cédée à Amicie de Beaumont, comtesse de Montfort par Philippe Auguste. En 1206, Robert de Montfort fit construire l'église de Saint Léger dans la forêt d'Yveline. Après ce fut la croisade des Albigeois, et la mort de Simon IV de Montfort. Au début du XIIIe siècle, le territoire est récupéré par la comtesse Béatrice de Montfort. Elle y fait bâtir une aumônerie de 1 200 lits. Sa fille ainée, Yolande, récupère la partie du territoire du conté de Montfort où se situe Saint-Léger. La grande peste noir de 1348-1350 fit souvrir la région. En 1358, des bandes de pillard dévastèrent la région d'Yveline et Duguesclin les extermina en 1365. Les murailles du château furent relevés et on construisit le château fort de Rambouillet. En 1415, à la bataille d'Azincourt, Guillaume de Prunelé seigneur de Gazeran est tué (inhumé à la Celle les Bordes). A Grosrouvre, on se souvient encore du "camp des Anglais". Un écuyer, Jean Stanlawe, à la tête de 30 lances et de 90 archers à cheval, reçut l'ordre de démolir les places et forteresses de Saint Celerin, de Montfort, de Houdan, de Gambais, de Rambouillet et de Beyne. Le 13 juin 1434, la démolition des forteresses de l'Yveline semble un fait accompli.
En 1499, à la suite du mariage d'Anne de Bretagne et de Louis XII, le château de Saint-Léger réintègre le domaine royal et leur fille Claude, par son mariage à François Ier, la réunit au domaine royal en 1514. Il est ensuite confié par François Ier à André de Foix, qui commande la construction du haras afin d'y développer l'élevage des chevaux. En 1548, Henri II demande à Philibert de l'Orme de construire un nouveau château, dont il ne subsiste que quelques pierres, sur les vestiges du château médiéval. À cette époque, l'élevage de chevaux est pratiqué depuis des siècles dans la région et les Haras Royaux naissent au château. En 1667, à la demande de Louis XIV, le château est rasé et reconstruit plus loin, sur les bords de la Vegre. Louis XVI accorde au duc de Chevreuse, en 1692, la seigneurie pleine, entière et héréditaire sur le domaine de Saint-Léger et y resteront jusqu'en 1715. Puis, en 1706, la seigneurie est vendue au comte de Toulouse, qui l'intègre au marquisat de Rambouillet. Saint-Léger appartient ensuite successivement au duc de Penthièvre, à Louis XVI, qui l'achète en 1783, et à Napoléon à partir de 1805.
Les armes de Saint-Léger-en-Yvelines se blasonnent ainsi : De gueules au chêne d'argent, au chef cousu de France moderne.
3-1) La Bayle
Le château fort, de dimension considérable, dans l'enceinte duquel était située l'église.Il faut distinguer ce château , de la maison que les seigneurs de Montfort tenaient du roi, probablement à cause de leur charge héréditaire de "Gruyer de l'Yveline".
a) L'enceinte basse XIIs
b) L'église XIIIs
3-2) La Haute Cour
a) L'enceinte
b) La motte castrale
c) La tour
d) Le bastion XVIs
e) Les communs XVIs
3-3) Le Château du Haras
Ce château-haras royal est édifié vers 1535 pour André de Foix, puis racheté en 1668 par Louis XIV. Celui-ci fait réaliser des travaux de restauration et d'agrandissement par Jean Fieve. Le domaine s'étend peu à peu : des fermes et des maisons consacrées à l'élevage des chevaux lui sont adjointes, de nouvelles terres sont achetées en 1672. En 1715, le haras est transféré en Normandie. Dans le relevé cadastral de 1830 seul subsiste le château, qui est détruit à la fin du XIXe siècle. Le portail, qui donne sur la route de Houdan, est le seul témoin du haras construit en 1540. La suppression de l'arc et le rehaussement de la chaussée ont modifié son aspect originel. Son ornement de brique et de pierre en damier est extrêmement rare dans le sud du département.
3-4) La Maison Forte des Montfort
4.RAMBOUILLET
4-1) Le site
Rambouillet est mentionné en 768 dans le document qui consigne la donation de la forêt d'Yveline par Pépin le Bref à l'abbaye de Saint-Denis. Au cours de la guerre de Cent Ans le château est pris et incendié. Le château est successivement propriété de la famille d'Angennes, de Fleuriau d'Armenonville, puis du comte de Toulouse et de son fils le duc de Penthièvre. Rambouillet devient ville royale grâce à Louis XVI, qui acquiert le domaine en 1783 et nomme le comte d'Angiviller gouverneur de la ville. Dès 1804, Napoléon décide de faire rénover le château. En 1811, Rambouillet devient sous-préfecture de Seine-et-Oise. Le premier château, fortifié, est construit vers 1370 pour Jean Bernier, conseiller de Charles V. Regnault d'Angennes, premier écuyer et Chambellan de Charles VI, acquiert le domaine en 1384. Après la guerre de Cent Ans, le château est restauré et agrémenté d'un parc. Selon la légende, François Ier y meurt en 1547. À l'époque de Jaques d'Angennes, en 1556, l'architecte Olivier Imbert réalise des aménagements d'inspiration italienne, notamment l'escalier et la salle de marbre du rez-de-chaussée. Fleuriau d'Armenonville devient propriétaire du château en 1699 et se consacre à l'embellissement du parc. Il fait notamment creuser des canaux et des bassins dans lesquels il fait aménager des iles. En 1704, le comte de Toulouse, dernier fils légitimé de Louis XIV et de Mme de Montespan, prend possession du domaine, où il accueille la cour. De nombreux travaux sont commandés à l'architecte Jacques Sarda. Le nombre des appartements est doublé grâce à l'ajout aux ailes anciennes de deux nouveaux corps de logis. Les deux ailes sont réunies par un mur d'appui en hémicycle surmonté d'une grille. Les fossés sont comblés, les ponts-levis supprimés et de nouveaux canaux creusés. Le duc de Penthièvre, fils du comte de Toulouse, vend Rambouillet à Louis XVI, qui complète les aménagements du parc et de la ville mais ne remanie pas le château. Une collection alors unique d'arbres exotiques est plantée : érable de Tartarie, vernis du Japon, pin de Virginie ou cyprès chauve de Louisiane. En 1804, séduit par le domaine malgré l'état d'abandon dans lequel il se trouve depuis 1793, Napoléon Ier charge l'architecte Auguste Farmin d'aménager le château en rendez-vous de chasse et maison d'habitation. La remise en état est achevée en 1807 et les canaux et étangs sont curés. En 1810, Farmin fait installer une salle à manger, une chambre supplémentaire, crée une salle de bain de style pompéien, classée en 1944, et aménage un long balcon extérieur réunissant les appartements de l'empereur à ceux de l'impératrice. En 1896, sous Félix Faure, le domaine devient officiellement résidence présidentielle.
Les armes de Rambouillet se blasonnent ainsi :
Parti à senestre de sable au demi sautoir d'argent, qui est d'Angennes, mouvant de partition, à dextre tiercé en fasce, en un d'or au cerf contourné au naturel, en deux de gueules au bélier d'argent et en trois d'argent au chêne en sinople ; en abime : d'azur à trois lys d'or brisé d'un bâton péri de gueules, qui est de Bourbon, comte de Toulouse.
Le blason de Rambouillet évoque l'histoire et différents aspects caractéristiques de la ville.
La partie senestre (à gauche sur l'image) représente les armes (de sable au sautoir d'argent) des anciens seigneurs de Rambouillet, la famille d'Angennes, qui conserva le château pendant près de trois siècles.
La partie dextre (à droite sur l'image) évoque divers aspects de la ville, encore actuels :
- le cerf représente le gibier de la forêt de Rambouillet, longtemps domaine de chasse royal puis national,
- le bélier fait référence au troupeau de mérinos de Rambouillet importé d'Espagne par Louis XVI,
- le chêne symbolise la forêt de Rambouillet elle-même.
L'écusson central est le blason de Louis Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse, fils naturel légitimé de Louis XIV et de Madame de Montespan, qui acheta en 1706 le domaine et le château de Rambouillet où il est mort en 1737 (ce sont les armes de France chargées du bâton péri de gueules, symbole de bâtardise).
Ces armoiries auraient été créées par le secrétaire de mairie en 1887.
4-2) Le château
5.Index et bibliographie:
- Châteaux forts et féodalité en Ile de France du XI au XIIIs: André Châtelain - 1983.
- Le patrimoine des communes des Yvelines: FLOHIC - 2000.
- Guide DESLOGIS-LACOSTE "Yvelines" 78: Michel de le Torre - 1992.
- Le guide du patrimoine "Ile de France": J-M Perouse de Montclos - 1994.
- L'Ile de France des châteaux forts: Christian Corvisier - 2004.
- Ile de France Gothique 2 "les demeures seigneuriales": Jean Mesqui - 1988.
- Histoire de Neauphle le Château et de ses environs du XIs à nos jours: Alfred Prud'homme - 1902 (red. 1990).
- Un village nommé Breval: Georgette Aucher - 1979.
- L'Ile du fort de Meulan et petite histoire des rues de Meulan: Madeleine Arnold Tétard - 1997 et 2006.
- Mantes médiévale "la collégiale au coeur de la ville": Agnès Barruol & Nicolas Faucherre - 2000.
- Histoire de Mantes et du Mantois à travers chroniques et mémoires des origines à 1792: Marcel Lachiver - 1971.
- Donjons romans des pays d'Ouest: André Châtelain - 1973.
- Châteaux forts "images de pierre des guerres médiévales": André Châtelain - 1983.
- Châteaux et enceintes de la France médiévale, de la défense à la résidence, tome I "Les organes de la défense": Jean Mesqui - 1991.
- Châteaux et enceintes de la France médiévale, de la défense à la résidence, tome II "La résidence et les éléments d'architecture": Jean Mesqui - 1993.
- Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen en France: Charles-Laurent Salch - 1979 (red. 1987).
- Dictionnaire des châteaux de France "Ile de France": Yvan Christ - 1978.
- Demeures médiévales "coeur de la cité": Pierre Garrigou Grandchamps - 1999.
- Les Cisterciens: Julie Roux - 2003.
- Pour comprendre les monuments de la France: J.A. Brutails - 1997.
- L'héraldique: Claude Wensler - 1997.