Soindres
SOINDRES
SITE AUX 4 CHATEAUX FORTS
I Situation géographique :
II Contexte géopolitique et historique :
La commune de Soindres se situe sur un plateau, à environ 120 m d'altitude, immédiatement au sud de l'agglomération de Mantes-la-Jolie, sur la route (D 928) qui relie Mantes à Anet. Les communes limitrophes sont les suivantes : au nord Magnanville, à l'ouest Fontenay-Mauvoisin, au sud-ouest Favrieux, au sud Flacourt, au sud-est Vert, à l'est Auffreville-Brasseuil. Le territoire, sans relief marqué et dénué de zone boisée, est essentiellement consacré à la grande culture céréalière.
Ecartelé, au premier de gueules au lion léopardé d'argent, au second vairé contre-vairé d'or et d'azur, au troisième d'or à la barre d'azur, au quatrième de gueules à la tour d'argent ajourée et maçonnée de sable
Soindres appartient au début du Moyen Âge à la puissante famille des Mauvoisin (Raoul de Mauvoisin, quatrième du nom et seigneur de Soindres en 1167), seigneurs de Mantes et de Rosny, qui démembrent leur domaine en plusieurs fiefs où sont érigés châteaux et maisons fortes de Château-Poissy, L'Îsle-en-Soindres, le Mesnil-Aubourg et Arches. Soindres "Soendrimis" est mentionné pour la première fois à la fin du XIIs. Les plaines de Soindres sont citées dans la Philippide, poème épique de Guillaume le Breton, à propos du combat où Philippe Auguste et les milices mantaises arrêtent le 17 août 1188 l'offensive menée par le roi d'Angleterre Henri II Plantagenêt sur le château-fort de Mantes. Aux XVs, existence d'un chateau-Poissy ayant appartenu à la famille de Henqueville. Après l'Édit de Mantes de 1591, qui révoque les édits antérieurs contre les hérétiques, Henri IV (dont le passage à Soindres est attesté en 1590), sur l'instigation de Nicolas de Neufville de Villeroy, confère à Soindres le 26 mars avec son ancien ami Philippe Du Plessis-Mornay, surnommé « le Pape des Huguenots », pour y traiter de la paix entre les deux religions du royaume. En 1717 Soindres appartient au Duc de Sully, seigneur de Rosny. La seigneurie de Soindres fait partie depuis 1740 de l'immense domaine que se constitue dans le Mantois le financier Savalette de Magnanville.
Magnanville dont l'histoire est intimement liée à celle de Soindres, relève de la Châtellenie de Rosny (au XIs). Baudoin de Magnanville est témoin d’un acte de donation souscrit au profit du prieuré de Rosny au 14ème siècle, la seigneurie (manoir avec terres et bois) dont le domaine de Beaurepaire, change plusieurs fois de propriétaire.
III Plan des lieux :
En cours de réalisation
IV Descriptif du site:
1.Le château fort « d'Arches »:
1-1) Le site
L'implantation du château est située à côté de l'église, il se devine par un mur légèrement courbe, réutilisé par une habitation. Cet édifice est la château seigneurial de la famille des Mauvoisin.
Motte féodale du château d'Arches, occupée par un bois et un réservoir (source du Quid), ce qui correspondrait au site du château-Poissy !! (ou à sa bayle).
1-2) L’enceinte
2.Le manoir « de l'Îsle en Soindres »:
Le principal manoir de Soindres relève féodalement des seigneurs de l'Isle-Adam depuis le début du XIIIe siècle. Ce fief est alors connu sous les noms de l'Isle ou l'Isle-en-Soindres. Un acte de 1415 le décrit comme « l'hostel de l'Isle en ladicte ville de Soindres », avec jardin enclos planté de treilles et arbres. Une description de 1759 indique que le château consiste alors en un corps de logis et deux pavillons ; il y est précisé en outre qu'il y a une chapelle et que le parc et les jardins sont plantés suivant les dessins de Le Nôtre. Le corps de logis principal a depuis été détruit ; seuls subsistent les deux pavillons en équerre construits au XVIIe siècle. Ces deux pavillons forment la porterie du château, aujourd'hui celui-ci est converti en ferme.
2-1) Les pavillons d'entrée
Entourée de murs d’époques diverses, cette ferme à l'allure fortifiée conserve en son centre deux pavillons du XVIIs.
2-2) L’enceinte castrale
L’enceinte construite initialement avec des tours, est conservée sur trois côtés. Cette enceinte présente par endroit des vestiges de meurtrières non datables, la présence d'une porterie et d'une poterne.
2-3) Poterne
3.Le manoir « de Château-Poissy »:
3-1) Le site et sa Bayle
Le site se présente comme une vaste zone céréalière dont il est difficile de délimiter les contours. On discerne cependant l'implantation d'une motte dans la haute cour et peut être d'une autre au bout de la basse cour !!
3-2) La motte castrale
Une motte de taille modeste (hauteur environ 5m) est rognée par des habitations au Nord. On décèle des traces de fossé ainsi que des restes de murs à son sommet. Motte féodale datable de la fin XIIs ou début XIIIs sur laquelle on a construit un bâtiment en pierre (tour ??).
3-3) Le donjon
4.Le château fort « du Mesnil-Aubourg »:
Ruines du couvent du Mesnil-Aubourg entouré de fossés (source du Quid) !!, celà ressemble plus à un château fort reconverti plus tard en couvent.
4-1) La Bayle
Occupé par une vaste décharge et un lac d'ordures, le site cependant ne manque pas d'intérêt. On y découvre les restes d'une enceinte basse (assez vaste) sur 2 côtés, les bases de ce qu'il semble être une tour porte et de vastes fossés en eau.
a) L'enceinte:
b) Les fossés:
c) La tour carrée:
4-2) La Haute cour
La présence de vestiges de maçonnerie correspondant à une enceinte haute, de fossés en eau sur 3 côtés et la base d'une tour circulaire. A l'ouest, on reconnaît les fondations d'une motte castrale aplanie ainsi que les fondations d'un bâtiment rectangulaire (logis Sud !!).
a) La motte castrale:
b) l'enceinte:
c) les fossés:
d) tour d'enceinte:
5.Le manoir « de Beaurepaire »:
5-1) Le site
Le site se présente aujourd'hui comme une vaste ferme de forme rectangulaire.
6. Divers: "Eglise Saint Martin"
Cette pierre est ornée de l'effigie funéraire de Louis Hennequin, seigneur de Soindres, conseiller du roi, président et trésorier général de Champagne, décédé le 14 octobre 1610, ainsi que celle de sa femme Claude de Palluau. Veuve, Claude de Palluau se remarie avec Nicolas Parent ; après son deuxième veuvage, elle demande par testament à être inhumée à Paris auprès de son père, c'est pourquoi son épitaphe à Soindres n'est pas complétée. Le blason des Hennequin est gravé entre les têtes des deux époux.
5.Index et bibliothèque
http://fr.topic-topos.com/soindres
http://fr.wikipedia.org/wiki/Soindres
http://www.quid.fr/communes.html?mode=detail&id=18191&req=Soi&style=fiche
http://www.magnanville.fr/21,23,0/Histoire.html
http://www.buchelay.fr/village/histoire/reperes-historiques-importants.html