Forteresses France

Vue aérienne de la Forteresse : Vieux Château

Carte Topo IGN (Clichés Géoportail)

Historique :

"Beina" est citée dans les textes au XIIe siècle, mais la cité de Beynes existe déjà au Xe siècle. A cette époque, elle fait partie des possessions de l'abbaye Saint Germain dès Près.

A la fin du XIe siècle, le fief est administré par les sires de Montfort, très puissants dans la région, pour le compte des abbés de Saint Germain des Près de Paris.

C'est à cette époque qu'est probablement érigé le premier château, simple motte castrale édifiée dans la vallée de la Mauldre, sur la route d'Orléans à Beauvais.

A la fin du XIIe siècle, Guy de Montfort, seigneur des lieux et frère du très célèbre Simon de Montfort, meneur de la Croisade contre les Cathares, renforce le dispositif défensif de la place.

Tout comme son frère, il participe aux Troisième et Quatrième Croisades, ainsi qu'à la Croisade Albigeoise, qui le voit devenir seigneur de Castres, après la prise de la citadelle en 1211.

(Photos Forteresses Franck F. & Olivier N.)

Vue aérienne de la Forteresse : Château du Plessis

Carte Topo IGN (Clichés Géoportail)

Historique :

Positionné en zone frontalière, sur la rive droite de l'Avre, le fief appartient aux seigneurs du Thymerais, très puissants dans cette région aux XIe et XIIe siècles.

Le Plessis Saint Rémy fait directement face aux places fortes de Nonancourt, la Madeleine de Nonancourt et Illiers l'Evêque, toutes dans la mouvance du duc de Normandie.

Les seigneurs du Thymerais sont quant à eux possessionnés à Thimert, puis à Châteauneuf en Thymerais, Senonches et Saint Rémy sur Avre. Ils marchent pour le roi de France.

En 1105, Gervais de Châteauneuf projette une invasion de la Normandie, à partir de son château de Saint Rémy. La réplique est terrible : le bourg castral de Verneuil est fondé vers 1120.

Vers 1160-1170, la place est refortifiée par le roi Louis VII le Jeune face aux agressions d'Henri II Plantagenêt. S'ensuit un Traité de paix qui les voit se rencontrer au gué de Saint Rémy.

(Photos Forteresses Quentin B. & Olivier N.)

Vue aérienne de la Forteresse : Tour Jeanne d'Arc

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Historique :

"Rotomagus" est au moment de la Guerre des Gaules la capitale des Véliocasses, avant de devenir une très importante cité gallo romaine, intégrée à la Seconde Lyonnaise.

Suite au Traité de Saint Clair sur Epte, en 911, Rouen, au même titre que Fécamp, devient l'un des centres du pouvoir ducal. Les ducs y résident très frequemment jusqu'à Guillaume le Conquérant.

A la fin du Xe siècle, c'est probablement Richard Sans Peur qui jette les fondations du Palais ducal. Situé à l'angle Sud Est de la cité médiévale, c'est à cet endroit que le duc reçoit ses hôtes.

Au XIe siècle, Guillaume le Conquérant préfère construire sa forteresse ducale à Caen, délaissant la cité de Rouen. C'est ainsi qu'il est inhumé à l'Abbaye des Hommes de Caen.

En 1204, suite à la prise de la cité par les troupes royales de Philippe Auguste, le Palais ducal est incendié, puis rasé. Une nouvelle forteresse royale voit le jour : le Château du Bouvreuil.

(Photos Forteresses Olivier N.)

Vue aérienne de la Forteresse : Château de la Roche Fouet

Carte Topo IGN (Clichés Géoportail)

Historique :

Le site des Roches d'Orival, hautes falaises calcaires dominant la Seine et entrecoupées d'habitats troglodytiques variés, est occupé bien des millénaires avant notre ère.

"Aurea Vallis" (Vallée Dorée) est citée dans les textes à la fin du XIIe siècle. Son nom est liée à son exposition géographique dominant la Seine et à sa végétation abondante.

C'est cette position que le roi Richard Coeur de Lion, à son retour de Terre Sainte, choisit pour l'édification du château de la Roche Fouet, protégeant en amont la cité ducale de Rouen.

En 1195, le système défensif que Richard met en place autour de Rouen est impressionnant : Château Gaillard est déjà en préparation, Moulineaux est renforcé, au même titre qu'Orival.

De 1199 à 1203, le site est donc fortifié, par Richard Coeur de Lion, puis par son frère Jean Sans Terre après sa mort. En 1204, le château de la Roche Fouet est ruiné, puis abandonné.

(Photos Forteresses Olivier N.)

Vue aérienne de la Forteresse : Château de Robert le Diable

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Historique :

C'est lors du règne de Guillaume le Conquérant qu'apparaît "Molinellos" dans les textes. Le fief se situe en position dominante, sur l'une des collines surplombant la Seine, à hauteur de Rouen.

Le nom de Robert le Diable est sujet à polémiques : s'agit-il du duc Robert le Magnifique, père de Guillaume le Conquérant, ou bien de Robert Courteheuse, fils de Guillaume le Conquérant ?

Ce qui est sûr c'est qu'une forteresse ducale est construite à cet emplacement au cours des XIe et XIIe siècles, afin de protéger la cité ducale de Rouen de l'ennemi.

Peu de temps avant sa mort survenue en 1199, lors du siège de Châlus en Limousin, Richard Coeur de Lion séjourne à Moulineaux. C'est à son instigation qu'un projet de rénovation est engagé.

A partir de 1199, c'est donc le roi Jean Sans Terre qui mène ce grand projet de restauration des forteresses de la Seine, notamment de Moulineaux et d'Orival (la Roche Fouet).

(Photos Forteresses Olivier N.)

Vue aérienne de la Forteresse : Donjon d'Hamelin

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Historique :

En 1054, la bataille de Mortemer oppose l'ost du roi Henri de France, commandée par son frère Eudes, aux troupes du duc Guillaume le Bâtard, futur Conquérant de l'Angleterre.

Le châtelain de la forteresse est à cette époque Roger de Mortemer, probablement un membre de la famille de Warenne, qui possède la forteresse de Bellencombre sur la rivière Varenne.

La bataille voit la défaite des troupes royales et la capture du comte Raoul de Valois, fidèle du roi. Contre toute attente, ce dernier est libéré par Roger de Mortemer, qui est banni par le duc.

La forteresse est alors confiée au sire Guillaume de Warenne. En 1164, Isabelle, arrière petite fille du précédent, épouse le sire Hamelin Plantagenêt, demi frère du roi Henri II Plantagenêt.

C'est dans cette seconde moitié de XIIe siècle qu'Hamelin Plantagenêt, devenu comte de Surrey, fera construire les tours maîtresses de Mortemer et de Conisborough (Angleterre).

(Clichés Forteresses Olivier N.)

Vue aérienne de la Forteresse : Château de la Motte

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Historique :

En 1043, "Goislenfontana" est citée dans les textes. La place est alors propriété des "Hugues" de Gournay, qui sont à cette époque les maîtres du Pays de Bray normand.

Dès 1050, une gigantesque motte, l'une des premières de cette dimension dans le Duché, est érigée à l'emplacement du château actuel. Elle est alors défendue par un triple fossé.

C'est Hugues de Gournay, très puissant dès cette époque, qui est à l'origine de cette première fortification. Il commande notamment les troupes ducales à la bataille de Mortemer.

A la fin du XIIe siècle, Hugues V de Gournay, fondateur de l'abbaye de Bellozane, se distingue au siège de Saint Jean d'Acre en 1191-1192, aux côtés du duc Richard Coeur de Lion.

Quelques années plus tard, en 1202, Hugues est assiégé par les troupes de Philippe Auguste dans Gournay. Après un siège mémorable, la cité doit se rendre au roi de France.

(Photos Forteresses Franck F. & Olivier N.)

Vue aérienne de la Forteresse : Château d'Ac

Carte Topo IGN (Clichés Géoportail)

Historique :

Vers 1050, "Bleduinvilla" (la Maison de Baudouin, plus tard Blainville) apparaît dans une Charte de Guillaume le Conquérant, à l'occasion d'une donation du duc en faveur du seigneur de Cailly.

A cette époque, le duc Guillaume le Conquérant, encore surnommé le Bâtard, vient d'écraser une coalition de barons rebelles à la bataille du Val ès Dunès, trois ans plus tôt.

Petit à petit, il s'affirme comme le maître légitime du duché. Il s'attache ainsi les services des seigneurs les plus puissants, notamment d'Osbern de Cailly, à qui il fait donation de Blainville.

Déjà richement établi dans la région, à Cailly et à Clères, c'est probablement son fils Roger qui prend possession des lieux et édifie la motte castrale en cette toute fin du XIe siècle.

A la fin de XIIe siècle, le sire de Cailly meurt. Le mariage de sa fille unique, Marguerite de Blainville, avec le sire Durand de Mauquenchy fait entrer le fief dans les possessions de ce dernier.

(Photos Forteresses Olivier N.)

Vue aérienne de la Forteresse : Vieux Château

Carte Topo IGN (Clichés Géoportail)

Historique :

En 911, suite au Traité de Saint Clair sur Epte, Rollon devient maître de la Neustrie, qu'il renomme en Normandie. Ce territoire est redécoupé, puis distribué à ses vaillants chefs de guerre.

Parmi ceux-ci, Eudes, un chevalier aux armes noires, fondateur de la lignée ancestrale des sires de Gournay, très puissants dans ce Pays de Bray frontalier du royaume de France.

Dès le Xe siècle, les "Hugues de Gournay" (du nom de leurs seigneurs) protégent alors la frontière Nord Est du Duché, ligne défensive comprenant Beaussault, Gaillefontaine et La Ferté en Bray.

C'est au XIe siècle que la place de Beaussault apparaît dans les textes sous le nom de "Belsas". A cette époque, Hugues le Vieux se distingue aux batailles de Mortemer (1054) et d'Hastings (1066).

Fidèle des rois Normands d'Angleterre comme son père, Girard de Gournay participe, en 1096, à la Première Croisade, aux côtés du duc Robert Courteheuse. Il n'en reviendra pas.

(Photos Forteresses Olivier N.)

Vue aérienne de la Forteresse : Palais Royal

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Historique :

"Augustomagus" est le nom romain de Senlis au tout début de notre ère. Plus tard, pour contenir les Invasions Barbares, est construite la muraille, dont subsistent 15 des 26 tours d'origine.

La cité devient Résidence royale au temps des Mérovingiens. Puis, sous les Carolingiens, Senlis est le centre d'un Comté qui passe dans les possessions d'Hugues Capet en 981.

C'est d'ailleurs à Senlis qu'en 987 qu'Hugues Capet, duc des Francs, puis fondateur de la lignée des Capétiens, est élu roi de France (des Francs) par une assemblée de Barons.

L'apogée de la cité intervient aux XIe-XIIe siècles. C'est notamment à cette époque, sous le règne de Louis VI le Gros, qu'est réédifié le Palais royal, adossé au rempart Gallo Romain.

En 1219, Frère Guérin, évêque de Senlis, l'un des vainqueurs de Bouvines en 1214, puis Garde des Sceaux sous Philippe Auguste, inaugurera la nouvelle église abbatiale de Chaalis.

(Photos Forteresses Olivier N.)

Vue aérienne de la Forteresse : Château de Goulancourt

Carte Topo IGN (Clichés Géoportail)

Historique :

Tout comme Gerberoy, le fief de Goulancourt, fait partie dès le Xe siècle des domaines des comtes Evêques de Beauvais, délégué à l'administration des Vidames de Gerberoy.

A quelque distance de la frontière marquée par l'Epte, la forteresse de Goulancourt fait directement face à la cité de Gournay en Bray qui tient pour le duc de Normandie au XIIe siècle.

En 1197, lors de la guerre entre Richard Coeur de Lion et Philippe Auguste, le prince Jean Sans Terre entre en Beauvaisis avec une bande de mercenaires conduite par Mercadier.

Cette même année, Jean assiège le château de Milly, sur le Thérain, tout proche de Beauvais. L'évêque Philippe de Dreux se porte à la rescousse, mais il se fait attraper avec Guillaume de Mello.

Emprisonné dans les geôles normandes jusqu'en 1202, c'est à cette époque que Philippe de Dreux refortifie ses domaines, notamment Goulancourt, Bresles et Bailleul sur Thérain (Froidmont).

(Photos Forteresses Olivier N.)

Vue aérienne de la Forteresse : Château des Vidames

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Historique :

A la fin du IXe siècle apparaît un certain Foulques, premier seigneur des lieux et vassal de l'Evêque Comte de Beauvais. C'est probablement à son initiative qu'est construit le château fort.

C'est à la toute fin du Xe siècle, sous le règne d'Hugues Capet, que le titre de Vidame de Gerberoy devient héréditaire. Le fief était entre temps passé entre les mains de l'Evêque de Beauvais.

En 1077, une rupture intervient entre Guillaume le Conquérant et son fils Robert Courteheuse, comte du Maine. Ce dernier se réfugie à la cour du roi Philippe de France.

Robert Courteheuse est investit par le roi de la place. Entre 1078 et 1079, Guillaume le Conquérant assiège la place. Ce dernier, tenu en échec, est blessé par son fils lors d'un affrontement.

Gerberoy sera assiégée plusieurs fois au XIIe siècle, détruite puis reconstruite par Philippe Auguste et l'évêque de Beauvais, Philippe de Dreux, qui se l'était appropriée à la fin de ce siècle.

(Photos Forteresses Olivier N.)

Vue aérienne de la Forteresse : Tour de Cressos

Carte Topo IGN (Clichés Géoportail)

Historique :

C'est probablement au tout début du XIe siècle qu'un certain Cressos, sur ordre du comte de Clermont, de qui il est le vassal, s'établit sur ce fief, situé au nord est de Clermont.

En 1164, Dreux de Cressonsart apparaît dans une donation faite à l'abbaye Cistercienne Notre Dame d'Ourscamp, dont la première abbatiale fût fondée en 1129 par l'évêque de Noyon.

A la toute fin du XIIe siècle, Dreux II de Cressonsart, fils du précédent, décide de de prendre part à la Quatrième Croisade, qui aboutira au très célèbre Sac de Constantinople en 1204.

C'est peut être à lui que l'on doit la fondation de la forteresse, située en bordure immédiate de l'ancienne forêt de Clermont, qu'elle défendait probablement à cette époque.

Le plus célèbre des sires de Cressonsart est Robert de Cressonsacq, évêque de Beauvais en 1237, qui accompagne Saint Louis à la Septième Croisade et y meurt sur l'Ile de Chypre en 1248.

(Photos Forteresses Olivier N.)

Vue aérienne de la Forteresse : Tours de Valois

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Historique :

Le premier des sires de Crépy identifié dans les textes est Gautier, dit le Blanc, comte d'Amiens, de Vexin et de Valois, à la fin du Xe siècle et au début du XIe siècle.

Vers 1062, Raoul, dit de Vexin, petit fils du précédent, épouse Anne de Kiev, veuve du roi Henri de France, mort en 1060, cela après avoir répudié sa seconde femme. C'est un scandale.

En 1129, Raoul, dit de Vermandois, fidèle vassal de Louis VI le Gros, est blessé lors de la prise du château de Livry et perd son œil. C'est ainsi qu'il est surnommé le Borgne.

En 1167 ou 1168, Elisabeth de Vermandois épouse Philippe d'Alsace, le très puissant comte de Flandre. Par ce mariage, le comte Philippe devient extrêmement dangereux pour le roi de France.

C'est probablement à cette période que Philippe d'Alsace, mort de la Peste en 1191 alors qu'il se trouve en Terre Sainte, fait construire les Tours de Valois, la porterie de l'ancien château.

(Photos Forteresses Olivier N.)

Vue aérienne de la Forteresse : Donjon

Carte Topo IGN (Clichés Géoportail)

Historique :

A la fin du XIe siècle, mais fort probablement dans la première moitié du XIIe siècle, Courcelles se positionne sur la frontière de l'Epte, du côté Français et face à la forteresse ducale de Neaufles.

En 1119, la même année que la fameuse bataille de Brémule, qui voit la défaite des troupes françaises, le sire Robert de Dangu ravage la région et incendie la place de Boury.

Etant donné que la place de Courcelles n'est pas mentionnée à cette époque, il est fort probable qu'elle n'existe pas encore, car elle aurait très bien pu être incendiée cette même année.

Le 26 septembre 1198, Richard Coeur de Lion, qui s'efforce de récupérer Gisors, s'empare en une seule journée de Boury et de Courcelles, dont le châtelain est un certain Guillaume (de Boury ?).

Philippe Auguste, arrivant de Mantes avec 300 chevaliers, est lourdement défait à Courcelles face aux 1500 chevaliers du roi Richard. Le roi de France manque de se noyer en franchissant l'Epte.

(Photos Forteresses Olivier N.)

Vue aérienne de la Forteresse : Tour Jeanne d'Arc

Carte Topo IGN (Clichés Géoportail)

Historique :

Compiègne est résidence royale sous le règne successif des rois Mérovingiens, puis Carolingiens. Les Capétiens abandonneront progressivement la cité pour s'installer à Paris.

Au XIIe siècle, le palais royal devient petit à petit rendez-vous de chasse pour les rois Capétiens, à proximité d'une forêt giboyeuse à souhait, la forêt de Compiègne.

En 1179, Philippe Auguste, tout juste âgé de quatorze ans, s'égare, par une nuit obscure, dans cette forêt, et ne retrouve son chemin que grâce à un charbonnier d'un aspect effrayant.

Toujours au XIIe siècle, le sire de Pierrefonds, également possesseur du donjon d'Ambleny, fait ériger à Compiègne, où il tient un fief et une maison, une tour monumentale.

Pour conclure, c'est au roi Philippe Auguste que la cité doit la reconstruction de ses remparts, peut être dès la fin du XIIe siècle, à coup sûr au début du XIIIe siècle.

(Photos Forteresses Olivier N.)

Vue aérienne de la Forteresse : Donjon

Carte Topo IGN (Clichés Géoportail)

Historique :

Les origines des comtes de Clermont sont troubles. Pour certains auteurs, ils descendent des sires de Creil, pour d'autres des sires de Dammartin, voire des sires de Breteuil.

Ce qui ne laisse aucun doute, c'est leur puissance dans cette région du Beauvaisis dès le XIe siècle. Ils possèdent ainsi Creil, Montataire, Gournay sur Aronde ou encore Luzarches.

En 1054, Renaud de Clermont, grand Chambrier du roi Henri, combat à la bataille de Mortemer, qui voit la défaite de l'ost royal face aux troupes de Guillaume le Bâtard, futur Conquérant.

Vers 1174, Raoul, dit le Roux, est Grand Connétable de France. En 1191, il accompagne Philippe Auguste à la Croisade et y laisse la vie, sous les remparts de Saint Jean d'Acre.

En 1184, sa fille Catherine, en épousant Louis, comte de Blois, fait passer le comté dans cette très riche famille du royaume. Le comte Louis sera tué à la bataille d'Andrinople, en 1205.

(Photos Forteresses Olivier N.)

Vue aérienne de la Forteresse : Tour Bègue

Carte Topo IGN (Clichés Géoportail)

Historique :

La forteresse de Chaumont est implantée sur le "Calvus Mons" (Mont Chauve) dès le IXe siècle, probablement sur ordre du roi Carolingien Louis le Bègue, fils de Charles le Chauve.

Vers 1060, le roi Philippe fortifie la cité et y installe une vicomté, qu'il confie à Eudes de Beaumont, fils du comte Yves de Beaumont. Quant à Robert de Chaumont, il est vidame de Gerberoy.

Vers 1097, suite à la mort du vicomte à la Croisade, le fief revient aux sires de Chaumont Quitry (aujourd'hui Guitry, dans l'Eure), en la personne d'Osmont de Chaumont, dit le Vieux.

En 1119, Guillaume de Chaumont est capturé par les troupes d'Henri Beauclerc à la bataille de Brémule, puis emprisonné au château d'Arques, près de Dieppe.

En 1137, Quitry est détruite par les troupes d'Etienne de Blois ; en 1145, c'est au tour de Chaumont, reconstruite en 1167 plus à l'ouest, puis abandonnée en 1204 lors de l'annexion de la Normandie.

(Photos Forteresses Olivier N.)

Dans cette rubrique, nous vous proposons de partir à la découverte de ces Seigneurs, réels ou légendaires, qui ont contribué à façonner notre Histoire... sous un angle méconnu.

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Richard Coeur de Lion

Londres - XIIe siècle - Roi d'Angleterre et Duc de Normandie (1189-1199)

Statue équestre réalisée en 1860 par Carlo Marochetti, sculpteur italien.

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George de Russie - Yuri Dolgoruki

Moscou - XIIe siècle - Grand Prince de Kiev (1155-1157), Fondateur de la ville de Moscou

Statue équestre réalisée en 1954 par S. Orlov et A. Antropov, sculpteurs russes.

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Frédéric Barberousse

Goslar - XIIe siècle - Empereur du Saint Empire Romain Germanique (1155-1190)

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Alphonse de Portugal - Afonso Henriques

Lisbonne - Roi du Portugal (1139-1185)

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Rodrigo Diaz de Bivar - El Cid Campeador

San Diego - XIe siècle - Général du roi de Castille, Gouverneur de Valence (1094-1099)

Statue équestre réalisée en 1927 par Anna Hyatt Huntington, sculpteuse américaine.

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Godefroy de Bouillon

Bruxelles - XIe siècle - Duc de Basse Lotharingie, puis Avoué du Saint Sépulcre (1099-1100)

Statue équestre réalisée en 1848 par Eugène Simonis, sculpteur belge.

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Eudes de Châtillon - Urbain II

Clermont Ferrand - XIe siècle - Pape qui présida le Concile de Clermont (1088-1099)

Statue réalisée en 1898 par Henri Gourgouillon, sculpteur français.

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Pierre l'Ermite

Amiens - XIe siècle - Religieux qui prêcha la Première Croisade (1095-1096)

Statue réalisée en 1854 par Gédéon de Forceville, sculpteur français.

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Raymond Bérenger

Barcelone - XIe siècle - Comte de Barcelone (1082-1131), puis comte de Provence (1112-1131)

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Guillaume le Conquérant

Falaise - XIe siècle - Roi d'Angleterre (1066-1087) et Duc de Normandie (1035-1087)

Statue équestre réalisée en 1851 par Louis Rochet, sculpteur français.

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Robert Guiscard

Hauteville la Guichard - XIe siècle - Duc de Sicile, de Calabre et d'Apulie (1059-1085)

Statue réalisée en 1934 par Maxime Real del Sarte, sculpteur français.

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Etienne de Hongrie

Budapest - XIe siècle - Duc de Hongrie, puis Roi de Hongrie (1000-1038)

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Venceslas

Prague - Xe siècle - Duc de Bohême (921-935)

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Arpad

Budapest - IXe siècle - Dynastie Magyar, Duc de Hongrie (896-907)

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Charlemagne - Carolus Magnus

Paris - VIIIe siècle - Roi Carolingien (768-814), puis Empereur d'Occident (800-814)

Statue équestre réalisée en 1882 par Charles et Louis Rochet, sculpteurs français.

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Roland le Paladin

Paris - VIIIe siècle - Leude du Pouvoir Carolingien, Préfet de la Marche de Bretagne (en 778)

Statue réalisée en 1882 par Charles et Louis Rochet, sculpteurs français.

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à suivre...

Vue aérienne de la Forteresse : Château de la Reine Constance

Carte Topo IGN (Clichés Géoportail)

Historique :

La Chaussée Brunehaut, du nom de cette reine Mérovingienne suppliciée au VIIe siècle, est une voie d'origine romaine, qui conduit de Senlis à Soissons, en passant la rivière Automne à Béthisy.

Entre 1026 et 1031, le château royal est fondé par la reine Constance d'Arles, épouse de Robert le Pieux, qui intrigue alors à la Cour contre son époux et veux s'appuyer sur le comte de Valois.

En août 1137, c'est au château de Béthisy que meurt le roi Louis VI le Gros, atteint d'une violente attaque de dysenterie, très certainement causée par sa corpulence.

En 1183, Philippe d'Alsace, comte de Flandre, assiège la place. A la suite du décès de sa femme Elisabeth de Vermandois, il revendique le comté de Valois et de Vermandois.

S'ensuit une véritable guerre entre la France et la Flandre. En 1185, la place est de nouveau assiégée par l'ost Flamand. Mais Philippe d'Alsace doit capituler et signe le Traité de Boves.

(Photos Forteresses Olivier N.)