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Forteresses France
31 janvier 2010

Fontenay Mauvoisin

FONTENAY MAUVOISIN

JOUY MAUVOISIN & PERDREAUVILLE & BEURON

Les Fiefs des Mauvoisin (suite d'Arnouville lès Mantes)

I Situation géographique :

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II Contexte géopolitique et historique :

La commune de Fontenay-Mauvoisin se trouve dans le nord-ouest des Yvelines à huit kilomètres au sud ouest de Mantes-la-Jolie, chef-lieu d'arrondisseent et à 49 kilomètres au nord-ouest de Versailles, préfecture du département. Avec une superficie de 331 hectares, c'est une petite commune (moins de la moitié de la moyenne yvelinoise qui s'élève à 872 hectares). Les communes limitrophes sont Soindres au sud-est, Favrieux au sud, Perdreauville à l'ouest, Jouy-Mauvoisin au nord et Buchelay au nord-est. Le territoire communal, situé dans le nord du plateau agricole du Mantois, à environ 145 mètres d'altitude, à la limite du versant nord de la vallée de la Seine, là où le plateau est entaillé de vallons relativement encaissés tournés vers le nord. Le village est implanté dans l'amorce d'un de ces vallons. Aucun cours d'eau permanent n'existe dans la commune.

Son nom vient pour la première partie du latin fontana, la fontaine, et pour la seconde du nom des anciens seigneurs locaux, les Mauvoisin, à l'origine surnom donné à Raoul Ier, le « mauvais voisin ».

Un cimetière mérovingien et un prieuré témoignent de la permanence de cette occupation au haut Moyen Âge. Au XIe siècle, les Mauvoisin, première famille de seigneurs de Rosny, donnent leur nom au village. Raoul Ier de Mauvoisin, ancêtre des Valois, fait édifier un château fort surnommé plus tard le « Château-fondu ». Il est détruit au XIIIe siècle, et il en subsiste des traces, outre dans la toponymie locale, au bois du Château-Fondu situé sur une éminence à l'ouest du village (aujourd'hui que quelques pierres dans le bois du même nom). À la même époque est construite une maladrerie pour soigner les malades de Fontenay et de Jouy. Elle est fermée en 1696. Le village fut incendié par les Anglais en 1188 lors de la marche d'Henri II sur Mantes et c'est surement à cette occasion que le château fort fut démoli. Aux XIVe et XVe siècles, le territoire est divisé en haut Fontenay et bas Fontenay, puis réparti et transmis entre les différents seigneurs. En 1490, Jehan de Fontenay, écuyer, réunit le territoire en sa possession, avant de le céder en 1493 à Jehan de Melun, chef du domaine de Rosny. En 1671, il est en possession de Robert Adam, avocat au Parlementseigneur de Maquanville, qui possède également le domaine , et en 1721 de Claude-François Poucher, l'un des plus riches seigneurs de l'époque. Le dernier propriétaire en est Charles Savelette, de Favrieux, seigneur de Magnanville.

III Plan des lieux :

En cours de réalisation

IV  Descriptif  du site:

1.Le château fort de Fontenay Mauvoisin dit « Château Fondu »:

1-1) Le site

Lechâteau fort de Fontenay Mauvoisin dit "château Fondu" daterait du XIs, origine de la famille Mauvoisin, il est démoli (est non reconstruit) en 1188 lors de l'avancé d'Henry II sur Mantes. Il est constitué d'une motte castrale de forme ovale d'environ 30m de diamètre (dans son grand axe) et d'une bayle (terrassement) muni d'une enceinte de terre, le tout protégé par de vastes fossés sec profonds d'environ 8-10 m. Sur la motte castrale, on discerne les restes de rempart en pierre.

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                       1-2) Les fossés

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                       1-3) La motte castrale

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                       1-4) La tour maîtresse

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                         1-5) Les logis

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                       1-6) L'enceinte haute

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                       1-7) La bayle

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                       1-8) La ferme seigneuriale

Dans la région, il est assez rare de retrouver un ancien fief transformé en ferme, alors que ce phénomène est très fréquent vers Houdan. La maison forte qui sert de logis au seigneur est entourée de bâtiments utilitaires. Grange, bergerie, écurie et poulailler forment ainsi un quadrilatère. Ce type d'organisation permet une meilleure surveillance du domaine, car la cour est alors un lieu d'échange et d'activité important. Le manoir, qui dans son gros oeuvre date du moyen âge est transformé en ferme au XVIIs.

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2.Le manoir seigneurial de Jouy Mauvoisin dit "le Prieuré ou la Grange":

2-1) Le site

En 1100 Hubert de Jouy apparait dans un acte de donation. Cité comme bien de l'église de Gassicourt en 1167 dans la charte de Raoul Mauvoisin de Rosny. Comme ses voisins, Jouy est incendié en 1188 par Henri II d'Angleterre. Le village reste un fief des Mauvoisin jusqu'à la fin du XIVe siècle où Robert de Plains en prend la charge, suivi par la famille Varin jusqu'en 1461. À la même époque, une partie des terres est attribuée aux chanoines de la Sainte-Chapelle de Paris. Ils en deviennent totalement propriétaires en 1488, lorsque Guillaume du Bois, procureur de la chambre des Comptes et acquéreur de la seigneurie en 1461, la leur vend. En 1565, la maison seigneuriale subit les dépravations des gens d'armes de Catherine de Médicis. Enfin, en 1757, le chapitre de la Sainte-Chapelle cède une partie du domaine à la famille Savalette. M. Boulougne de Préminville en est le dernier propriétaire avant la Révolution. . Dans cette région à forte activité agricole, les bâtiments de ce type sont nombreux. Lorsqu'ils ne sont pas conservés pour leur usage d'origine, ils sont restaurés pour servir d'habitation .

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                       2-2) Les logis "Grange"

Cette grange serait en fait ce qui reste de la partie résidentielle d'un manoir des XVe et XVIe siècles. Le solide édifice est flanqué de deux puissants contreforts sur un pignon. Dans cette région à forte activité agricole, les bâtiments de ce type sont nombreux. Lorsqu'ils ne sont pas conservés pour leur usage d'origine, ils sont restaurés pour servir d'habitation ou de résidence secondaire.

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3.Perdreauville et le manoir "d'Apremont" :

De 1070 au XVIIIe siècle, l'abbaye de Coulombs possède le fief de Perdreauville. À l'époque féodale, il est sous la domination des Mauvoisin, eux-mêmes rattachés au bailliage de Mantes. La seigneurie se divise en deux parties, le fief Chevalier de Perdreauville et Apremont. Au XVe siècle, certaines parties relèvent également de Blaru, car le seigneur Jehan d'Ivry épouse en secondes noces Ide de Sacquainville, vers 1412. Cette partie de la seigneurie dépend ensuite du prieuré de Rosny et, au XVIe siècle, des chanoines de la Sainte-Chapelle. La famille David possède le fief Chevalier du XVIe siècle à la Révolution. La commune souffre beaucoup durant la guerre de Cent Ans. Le château fort est ainsi détruit en 1435. La duchesse de Berry vit dans le nouveau château, plus modeste que le premier. L'église Saint Martin (XVIs) est l'ancienne chapelle castrale du fief du XIs de Perdreauville (dont il ne reste rien).

3-1) Le site

Le château d'Apremont, dit « Le Manoir », situé dans une vallée arrosée par le ru de Bléry, est un corps de logis quadrangulaire avec un étage et un comble très haut, flanqué de deux tours d'angles trapues avec toits en poivrière. Son ornement en assises alternées de moellons de calcaire et de blocs de silex rappelle l'architecture normande. Depuis le milieu du XVe siècle et jusqu'en 1532, il appartient à la famille d'Amfreville. Les Vipart lui succèdent, puis les Sabrevois en héritent en 1601. Le comte de Nouant, dans la première moitié du XVIIe siècle, devient propriétaire de la seigneurie qui passe ensuite aux Bouton de Chamilly, au comte de Sénozan et à la duchesse de Berry en 1818. Il reste une partie de l'enceinte basse avec tour très remaniée ainsi que des fossés en eau.

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                       3-2) Les logis

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                       3-3) Les tours d'enceinte

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                       3-4) L'enceinte basse

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                       3-5) Les fossés

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4.Le château de Beuron:

4-1) Le site

Au XIIIe siècle, Beuron n'est pas un fief, mais seulement un bois. Une allée pavée conduit aux vestiges de l'ancien château de Beuron, construit par les seigneurs de Rosny. Ruinés pendant la guerre de Cent Ans, ils ne peuvent restaurer leur château avant le XVIIe siècle. Maximilien de Béthune, futur Sully, y nait le 13 décembre 1559 et y vient souvent se reposer. Henri IV vient également y fêter sa victoire à la bataille d'Ivry. Un tableau du musée de Versailles représente la rencontre sur le coteau de Beuron d'Henri IV et de Sully, gravement blessé lors de cette bataille. À l'emplacement de leur entrevue est planté un chêne appelé « chêne de Sully ». Le château est constitué d'une bayle avec communs et enceinte ancienne, d'un château XVII en ruine (2 pavillons).

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                     4-2) Les logis

a) Pavillon Gauche

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b) Pavillon Droit

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                       4-3) La bayle

a) Les communs

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b) L'enceinte

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c) La voie dallée

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5.Index et bibliographie:

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30 janvier 2010

Voyage en Seine et Marne

Hoyé, hoyé brave gents,

membres actuels et futurs

nous allons vous faire découvrir

la Seine et Marne « Castral »

 en 5 parcours d’exception :

1) Un modèle Philippien :

- Nangis.

- Diant.

- Grandpuits, ferme de la Salle.

- Voisenon, le petit Jard.

- Dormelles, le château de Challeau.


2) Le fin fond des Coucy :

- Louans, château de Montaiguillon.

- Crecy la Chapelle.

- Andrezel et Coulevreux.

- Tournan en Brie.


3) Des châteaux en fin de vie :

- Fortfry, le château de Boissy.

- Mortcerf, le château de Bécoiseau.

- Vert Saint Denis, le Vincennes de Pouilly le fort.

- Fontenay Trésigny, le château du Vivier.

- Dammartin en Goële le disparu.

- Paroy le peu.


4) L’apogée des Donjons Romans :

- Grez sur Loing.

- Moret sur Loing.

- Nemours et son musée.

- Provins la Carcassonne du 77.

- Montereau et sa disparition.


5) Les belles fortifications :

- Blandy les tours et sa résurrection.

- Brie Comte Robert.

- Courpalay, la Grange Bléneau le château de l’impossible.

- Crouy sur Ourcq et sa maison forte.


28 janvier 2010

Arnouville lès Mantes et ses environs

ARNOUVILLE LES MANTES

BINANVILLE & SOUVILLE

Les Fiefs des Mauvoisin (suite de Flacourt)

I Situation géographique :

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II Contexte géopolitique et historique :

Le nom d'Arnouville dériverait d'un nom propre d'origine germanique, Arno, et du suffixe latin, villa, ferme.

La commune d'Arnouville-lès-Mantes se trouve sur la plateau du Mantois. Elle est limitrophe de Breuil-Bois-Robert et Guerville au nord, de Rosay et Villette à l'ouest, de Boinville-en-Mantois et Hargeville à l'est et de Septeuil et Saint-Martin-des-Champs au sud. C'est un terroir agricole, partiellement boisé, voué à la grande culture de céréales.

Trois seigneuries se partageaient le territoire d'Arnouville au Moyen Âge : Binanville (et sa ferme d'Heurteloup), Souville (dépendant du château de Rosay) et Arnouville (manoir du Plessis dans le village).Ancienne dépendance de l'abbaye parisienne de Saint-Germain-des-Prés au temps de Charlemagne, Arnouville est cité dans le polyptyque de l'abbé Irminon, au IXe siècle. L'agglomération aurait été érigée en paroisse dès 978, et la dime de son église donnée par la comtesse Letgarde à l'église Notre-Dame de Mantes. Binanville, écart d'Arnouville, est mentionné dans un diplôme mérovingien connu sous le nom de Papyrus d'Arthies. À l'époque féodale, Arnouville compte trois châteaux : Binanville, le principal au nord, Souville, dont il ne subsiste rien, au sud et le Manoir, dans le village. Les principales familles seigneuriales de Binanville et d'Arnouville sont les Morainvilliers aux XVe et XVIe siècles et les d'Abos du XVIe siècle jusqu'à la Révolution. Les familles Grandrue, Guincheux, Hermant, Kerquifinen, des Landes, Lesueur et Vipart sont également citées.

Armorial de la famille D’ABOS, seigneur de Binanville : de sable, au chevron d'or, accompagné de trois roses d'argent.

III Plan des lieux :

En cours de réalisation

IV  Descriptif  du site:

1.Le manoir « du Plessis »:

1-1) Le site

Un premier château aujourd'hui disparu, est reconstruit vers 1750 sur ordre de Jean Baptiste Machault d'Arnouville. Un grand porche rural sous auvent, avec porte charretière et porte piétonne, donne accès à la cour au fond de laquelle se trouve le logis. Celui-ci est une maison noble avec tourelle ronde sur chaque façade, côté cour et côté jardin. Traditionnellement appelé manoir du Plessis, sans que la raison en soit connue, cette habitation urbaine est la résidence des seigneurs d'Arnouville, qui deviennent également par la suite seigneurs de Binanville.

Ce manoir conserve une partie de son enceinte extérieur ainsi qu'une ancienne porte aujourd'hui condamnée. Dans la cour on aperçoit un puit fort ancien. Ce logis, dont ses murs semblent datables du XIIIs (voir les ouvertures refaites), comporte à un de ses angle une tourelle de la même époque (dont la fonction semble être défensive).

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1-2) L’enceinte

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1-3) Le logis

le logis devait être un vaste ensemble sur plan en U. La façade n'a pas été terminée, elle est encore accolée au petit pavillon carré, toujours debout à l'arrière. La longue aile orientale, face à l'arrivée, avec la chapelle, a été seule construite (XVIIs).

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1-3) La tour de la chapelle

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2.Le château fort « de Binanville »:

A 6km au sud de Mantes, sur le plateau qui s'etend de la vallée de la Mauldre à celle de la Vaucouleurs, on peut encore voir dans un parc à 2km d'Arnouville lès Mantes, les vestiges du château de Binanville. Le domaine de Binanville est cité dans le testament écrit en papyrus d'un seigneur d'Arthies, dans le Vexin, vers 690. Au début du XIIIs, un seigneur du nom de Guillaume de Binanville tenait ce fief du roi Philippe Auguste. Possession des Morainvilliers à partir du milieu du XVe siècle, Binanville échoit par mariage à Gilles d'Abos en 1577. C'est vraisemblablement ce dernier qui fait reconstruire le château au tournant du XVe et du XVIe siècle. L'ensemble est « nouvellement rétabli à la moderne » au XVIIIe siècle par Louis-Maximilien d'Abos, que ces travaux ruinent au point de l'obliger à vendre des terres. Abandonné, ruiné et dépecé au commencement du XIXe siècle, le domaine de Binanville est saisi et vendu en 1844. De l'ancien château des d'Abos subsiste, outre le grand quadrilatère des douves encore en eau, le châtelet d'entrée avec les traces d'un pont-levis à bascule, encadré de deux saillants à petites canonnières ovales. Le 23 août 1789, la milice de Mantes ramène à l'Hôtel de Ville deux canons, dont un sur affût, qu'elle a trouvés au château de Binanville. Une légende de trésor souterrain, composé d'un jeu de quilles en or ou d'un canon rempli de pièces d'or, est attachée aux ruines.

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2-1) Le châtelet

Châtelet des XV-XVIs épaulé de tours rectangulaires (ouvertes) équipées de canonnières.

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a) tour Td

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b) tour Tg

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c) Pont dormant

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2-2) L’enceinte castrale

Une partie infime de l'enceinte est concervée au niveau du châtelet (fondation).

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2-3) Les tours d'enceintes

Le site se présente sous la forme d'un rectangle de 100m par 75m, de larges douves en eau et de grosses tours circulaires aux angles reprend le plan d'un château du XIIIs type Philippe Auguste.

a) Tour carrée

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b) Tour circulaire

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2-4) Le logis

Le logis refait à une époque récente (car il a servi de restaurant dans les années 90), conserve dans sa salle principale une belle cheminée de la fin du XVs.

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2-5) La bayle

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2-6) La ferme seigneuriale d'Heurteloup

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3.Le manoir « de Souville »:

3-1) Le site et sa Bayle

Le site se présente comme une vaste zone céréalière et un bois "dit de Souville", dont il est difficile de délimiter les contours. A ce jour, je n'ai pas vu de vestiges hors celle d'une chapelle.

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3-2) La chapelle castrale Mihérou

Chapelle intégrée à une habitation et peu visible de la route.          

5.Index et bibliographie:

http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-12-3625-31536-M78534-74669.html

http://www.yvelines.fr/archives/guide-et-inventaires/serieC/db/toponyme/genres/liste/chateau.htm

Plan de la paroisse d'Arnouville ("... fait en vertu de l'ordonnance de Monseigneur l'Intendant en datte du 6 juillet 1782, certifié véritable et conforme à notre procès-verbal du 1O juillet 1783 par nous arpenteur soussigné : Dubray"). Date de l'état représenté : 1783 - Échelle 1/6932 - Dimensions : 55 cm x 81 cm

Château en vente: http://www.immoventes.com/misc/tgi.asp

Réf: 80387 Propriété
Dit "Le Château de Binanville"
Comprenant :
Pavillon de chasse
composé d'un rez-de-chaussée
et d'un étage
de 7 pièces principales
Discothèque, réserves
Garage, Cheni, Pigeonnier
Piscine, Tennis
Lieudit "Binanville"
78 ARNOUVILLE-LES-MANTES.

Mise à prix: 400179 €

27 janvier 2010

Flacourt

FLACOURT

BOINVILLIERS & GOUSSONVILLE

Les Fiefs des Mauvoisin (suite de Soindres)

I Situation géographique :

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II Contexte géopolitique et historique :

La commune de Flacourt se trouve à 12 km environ au sud de Mantes-la-Jolie dans le plateau du Mantois à environ 130 m d'altitude. Le territoire communal relativement plat est peu boisé, sauf la partie nord-est incluse dans le bois Pihan, et consacré à la grande culture céréalière. Le seul agriculteur du village pratique une agriculture Bio. La commune est limitrophe de Boinvilliers et Vert à l'est, Le Tertre-Saint-Denis à l'ouest, Dammartin-en-Serve au sud, Favrieux et Soindres au nord. Elle est desservie par la voirie départementale et notamment par la route D 928 qui relie Mantes-la-Jolie à Dreux via Anet.

Les premiers seigneurs de Flacourt, mentionnés en 1149, sont des chevaliers appartenant à la puissante famille mantaise des Mauvoisin. Hugues de Flacourt est abbé de Saint-Germain-des-Prés de 1216 à 1220. Jean de Flacourt est chevalier de la châtellenie de Mantes en 1222. Au XIIIe siècle, Pierre de Flacourt revient de la croisade. À la fin du XIVe siècle, Flacourt échoit aux Morainvilliers, qui gardent seigneurie jusqu'au début du XVIe siècle. Simon de Morainvilliers, seigneur de Flacourt, périt en 1415 à Azincourt. En 1462, la seigneurie passe par mariage des Morainvilliers aux Vipart mais, par une clause testamentaire spéciale, les nouveaux seigneurs conservent le nom et le blason des Morainvilliers. La famille vexinoise des Le Bret acquiert la seigneurie de Flacourt, qu'elle garde pendant tout le XVIIe siècle. Ami du cardinal de Richelieu, Cardin Le Bret connait une ascension sociale fulgurante. Petit-fils d'un bourgeois de Gisors, il meurt en 1655, doyen du conseil d'État et anobli, ayant épousé la fille d'un financier et gros bourgeois de Mantes, seigneur de Château-Poissy à Soindres. Sa descendante directe compte plusieurs intendants de province et un chevalier de Malte, chef d'escadre envoyé par Louis XIV à la cour de Siam. Comme toutes les terres situées à proximité de Magnanville, Flacourt est acheté par Charles Savalette et, jusqu'à la Révolution, suit le sort de Magnanville. Le village n'est érigé en commune qu'en 1801.

III Plan des lieux :

En cours de réalisation

IV  Descriptif  du site:

Le château fort "vitrifié" est situé au Nord Ouest de la ferme seigneuriale et en amont du pont "Bât-Cheval". Ce château est constitué d'une motte castrale principale de forme ovoide, haute d'environ 8m et large de 20m. A son sommet, on discerne des restes de maçonnerie qui pourraient correspondre au soubassement d'une tour carrée. De larges fossées et une petite motte en éperon viennent renforcer la défence. Un large terrassement complète au Nord la défense du site.

1.Le château fort « de Flacourt »:

1-1) Le site

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1-2) L’enceinte

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1-3) Les fossés

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1-4) La motte castrale

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1-5) La petite motte castrale

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1-6) Le donjon

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1-7) Le pont médiéval "Bât-Cheval"

Le Pont-Bât-Cheval est bâti d'une seule et grande arche de pierre pour permettre au chemin rural de Dammartin à Mantes le franchissement d'un modeste ravin à l'écoulement intermittent. La voie, dite « romaine », ne remonte en fait qu'au Moyen Âge. Le nom du ravin et du pont évoque les légendes médiévales de Renaud de Montauban et de son cheval Bayard, attestées par ailleurs dans la Vaucouleurs. Montauban est aussi un lieu-dit local recensé de chaque côté de la vallée de la Vaucouleurs.

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1-8) La voie "romaine"

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1-9) Eglise saint Clair / saint Clément

La façade du sanctuaire, avec clocher-porche carré (XIIs), est presque entièrement reconstruite au cours du XIXe siècle. Un ancien prieuré-cure, dépendant de l'abbaye bénédictine de Neauphle-le-Vieux, existe au Moyen Âge et tient alors lieu d'église pour Flacourt. Dans cette église se trouvent deux pierres tombales de la famille de Morainvilliers seigneurs de Flacourt vers les XVe et XVIe siècle.

Cette dalle contient l'épitaphe de Guillaume de Morainvilliers, baron de Maule, seigneur de Flacourt et autres lieux, bailli et capitaine de Mantes, mort le 3 décembre 1533. Il est le troisième fils de Jacqueline, morte en 1522. Ayant été incarcéré pour le meurtre en 1521 d'un seigneur d'Epône, il demande : « priez Dieu pour lui ». Les deux tiers de la dalle sont décorés du blason de la famille de Morainvilliers, d'argent à neuf merlettes de sable. L'écu est supporté par deux griffons, animaux fabuleux du bestiaire héraldique dont la partie antérieure est celle du corps d'un aigle et l'arrière-train est celui du lion.

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Cette dalle comporte l'effigie de Jacqueline de Morainvilliers, dame de Flacourt, veuve de Guillaume Vipart, décédée le 30 septembre 1522. Elle apporte en dot la terre de Flacourt à son mari en 1462. Aux angles de la pierre, sont gravées les armoiries de son père et de son mari.

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2.La ferme seigneuriale "de Flacourt":

Ce colombier à pied circulaire (XVIIs) est coiffé en poivrière. Le pigeonnier de Flacourt, jadis aménagé en logement, n'a plus ses trous de boulins destinés au logement des volatiles. La lucarne du toit sert à l'origine à leur envol. L'élevage des pigeons est sous l'Ancien Régime un privilège seigneurial. Le propriétaire en tire deux bénéfices, outre la viande, les plumes et le guano, engrais particulièrement fertile. Cette ferme seigneuriale dépendait du prieuré.

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3.Le château fort"de Boinvilliers":

Le village fut fondé au XIVe siècle, par l'installation d'un monastère dans les collines avoisinantes, d'un ordre catholique. En 1312, un bourgeois de Mantes, Mathieu Brisart de Wismes, propriétaire d'un manoir à Boinvilliers, cède celui-ci à la reine douairière Marie de Brabant. Sept ans plus tard, celle-ci en fait don au chapitre de Notreriche bourgeois originaire de -Dame. Aux XIVe et XVe siècles, presque toute la seigneurie de Boinvilliers appartient à l'église de Mantes. Elle est acquise au milieu du XVIe siècle par Jean Arnoul, Dammartind'Henri IV la confirmation de . À la fin du XVIe siècle, sa fille Marguerite apporte ses terres de Boinvilliers en dot à son second mari, Jacques Brèthe, homme de robe habile qui obtient en 1596 la moyenne et basse justice pour ce fiefcinquante feuz, tous pauvres gens . À la même époque, le contrôleur des aides à Mantes écrit que « ledict village de Boynvilliers (') se compose de quarante-cinq ou »seigneurie de Magnanville. . En 1732, la seigneurie est acquise par Charles Savalette, financier agrandissant son domaine en achetant toutes les terres qui touchent, de près ou de loin, à sa nouvelle Boinvilliers appartient ensuite aux Boullongne de Prenainville. La quasi-totalité du territoire de la commune dépend du domaine des seigneurs de Boinvilliers.

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Les armes de Boinvilliers se blasonnent ainsi : D'azur au sautoir d'or accompagné de quatre roses d'argent.

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3-1) L’enceinte

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3-2) La tour d'enceinte

L'ancien château de Jean Arnoult et des Brèthe est démoli en 1842. Ses fossés demeurent visibles jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle. La grande ferme attenante, construite en meulière locale, date des premières années du XVIIe siècle. Seule la tourelle d'angle, au sud, coiffée en poivrière et sommée d'un pot en guise d'épi de faitage, subsiste du manoir de 1596. La base de la tour est percée de trois meurtrières. Ce dispositif défensif est dû au contexte politique du XVIe siècle. En 1596, les guerres de Religions opposant catholiques et protestants se terminent. Mais, le climat est encore à l'insécurité, ce qui justifie l'aménagement de structures défensives comme celles-ci. Je pense que la tour date de la fin du moyen âge (vers 1460) aux vues de ses canonnières plutôt rustiques pour du XVIs.

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3-3) La porte

Côté village, l'entrée de la ferme comprend un portail à trois portes en plein cintre (XVIIs). Deux portes piétonnes, dont l'une est aujourd'hui condamnée, encadrent la grande porte charretière. La porte piétionne de gauche pourrait datée de la fin du moyen comme une partie de l'enceinte (voir photos jointes à l'article).

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4.Le château fort"de Goussonville":

Goussonville est cité dans une charte donnée en 832 par l'empereur Louis le Débonnaire, au sujet de redevances perçues par l'abbaye de Saint-Denis. La tradition locale fait état d'une ancienne forteresse du comte Galeran de Meulan, construite sur un point culminant de la commune dominant la vallée de Senneville et le chemin de Mantes, le Château Lourdon. De 1426 jusqu'à la veille de la Révolution, la seigneurie de Goussonville appartient à la même famille de Hallot, probablement par l'entremise d'une alliance avec les Hargeville, puissants dans la région. C'est à eux que Goussonville doit son château, l'embellissement de son église, et surtout le lavoir-abreuvoir édifié pour l'amélioration de la distribution d'eau aux habitants. Le dernier comte de Hallot, officier aux Gardes françaises, vend sa terre en 1786 à un provençal, le comte de Séran. Il reste de ce puissant château fort, une enceinte basse à contreforts et de vastes caves (XIV - XVs!!).

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Les armes de Goussonville se blasonnent ainsi : Burelé d'argent et de sable, à la barre brochant d'or chargée de trois annelets du second

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4-1) Le site

Le château de Goussonville est composé de deux grands corps de logis accolés, situés au long d'une cour en terrasse dominant les jardins. L'ancien château, bâti sans doute par Jean II de Hallot dans le second tiers du XVIIe siècle, est un bâtiment en longueur. Un siècle plus tard, il est prolongé vers le nord-est et doublé d'un second corps de logis accolé au précédent et situé en contrebas ; le nouveau château est flanqué à son extrémité d'un pavillon. Ambroise de Hallot est probablement l'initiateur de cette deuxième campagne de travaux. Les contreforts de l'ancien château du XVe siècle existent encore. Le château est maintenant une clinique cardiologique et maison de repos.

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5.Index et bibliothèque

26 janvier 2010

Parcours Santé dans l'Aisne des Forts

Hoyé, hoyé brave gents,

membres actuels et futurs

nous allons vous faire découvrir

l’Aisne « Castral »

en 8 parcours découvertes :

1) Laon et le Loannois :

- Abbaye Saint Nicolas et le Tortoir.

- Laon.

- Presles et Thierny, le château de Presles.


2) La fierté des seigneurs de Coucy :

- Coucy et la Moyembrie.

- Saint Gobain et sa verrerie royale.

- Marle le plus haut.

- Quierzy et Charlemagne.


3) Le royaume des ducs de Guise :

- Guise et son donjon.

- Beaurevoir et Jeanne d’Arc.

- Vervins et les églises fortifiées de la Thiérache.


4) Villers Cotterêts et sa renaissance :

- Le Château Philippien à Villers Cotterêt.

- La ferme fortifiée de la Noue.

- Saint Pierre Aigle et son manoir abbatial.

- Valsery et son abbaye.

- La Ferté Milon et l’inachevé.

- Le donjon de Droizy ou le mauvais goût.


5) La route de la Marne :

- Bazoches sur Vesles, la fin.

- Braine et sa Folie.

- Passy en Valois.

- Cramaille.

- Berry au Bac.

6) La Carcassonne de l’Aisne :

- Château Thierry.

- Oulchy le Château.

- Nesles en Dôle.

- Fère en Tardenois.


7) Les édifices de l’oubli :

- Armentières sur Ourcq.

- Ambleny.

- Pernant.

- Marizy Saint Mard.

- Cerny les Bucy.

- Ville Savoye.


8) La Route des abbayes :

- Longpont et son abbaye.

- Septmons.

- Saponay.

- Vierzy.

- Vic sur Aisne.

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25 janvier 2010

Soindres

SOINDRES

SITE AUX 4 CHATEAUX FORTS

I Situation géographique :

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II Contexte géopolitique et historique :

La commune de Soindres se situe sur un plateau, à environ 120 m d'altitude, immédiatement au sud de l'agglomération de Mantes-la-Jolie, sur la route (D 928) qui relie Mantes à Anet. Les communes limitrophes sont les suivantes : au nord Magnanville, à l'ouest Fontenay-Mauvoisin, au sud-ouest Favrieux, au sud Flacourt, au sud-est Vert, à l'est Auffreville-Brasseuil. Le territoire, sans relief marqué et dénué de zone boisée, est essentiellement consacré à la grande culture céréalière.

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Ecartelé, au premier de gueules au lion léopardé d'argent, au second vairé contre-vairé d'or et d'azur, au troisième d'or à la barre d'azur, au quatrième de gueules à la tour d'argent ajourée et maçonnée de sable

Soindres appartient au début du Moyen Âge à la puissante famille des Mauvoisin (Raoul de Mauvoisin, quatrième du nom et seigneur de Soindres en 1167), seigneurs de Mantes et de Rosny, qui démembrent leur domaine en plusieurs fiefs où sont érigés châteaux et maisons fortes de Château-Poissy, L'Îsle-en-Soindres, le Mesnil-Aubourg et Arches. Soindres "Soendrimis" est mentionné pour la première fois à la fin du XIIs. Les plaines de Soindres sont citées dans la Philippide, poème épique de Guillaume le Breton, à propos du combat où Philippe Auguste et les milices mantaises arrêtent le 17 août 1188 l'offensive menée par le roi d'Angleterre Henri II Plantagenêt sur le château-fort de Mantes. Aux XVs, existence d'un chateau-Poissy ayant appartenu à la famille de Henqueville. Après l'Édit de Mantes de 1591, qui révoque les édits antérieurs contre les hérétiques, Henri IV (dont le passage à Soindres est attesté en 1590), sur l'instigation de Nicolas de Neufville de Villeroy, confère à Soindres le 26 mars avec son ancien ami Philippe Du Plessis-Mornay, surnommé « le Pape des Huguenots », pour y traiter de la paix entre les deux religions du royaume. En 1717 Soindres appartient au Duc de Sully, seigneur de Rosny. La seigneurie de Soindres fait partie depuis 1740 de l'immense domaine que se constitue dans le Mantois le financier Savalette de Magnanville.

Magnanville dont l'histoire est intimement liée à celle de Soindres, relève de la Châtellenie de Rosny (au XIs). Baudoin de Magnanville est témoin d’un acte de donation souscrit au profit du prieuré de Rosny au 14ème siècle, la seigneurie (manoir avec terres et bois) dont le domaine de Beaurepaire, change plusieurs fois de propriétaire.

III Plan des lieux :

En cours de réalisation

IV  Descriptif  du site:

1.Le château fort « d'Arches »:

1-1) Le site

L'implantation du château est située à côté de l'église, il se devine par un mur légèrement courbe, réutilisé par une habitation. Cet édifice est la château seigneurial de la famille des Mauvoisin.

Motte féodale du château d'Arches, occupée par un bois et un réservoir (source du Quid), ce qui correspondrait au site du château-Poissy !! (ou à sa bayle).

1-2) L’enceinte

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2.Le manoir « de l'Îsle en Soindres »:

Le principal manoir de Soindres relève féodalement des seigneurs de l'Isle-Adam depuis le début du XIIIe siècle. Ce fief est alors connu sous les noms de l'Isle ou l'Isle-en-Soindres. Un acte de 1415 le décrit comme « l'hostel de l'Isle en ladicte ville de Soindres », avec jardin enclos planté de treilles et arbres. Une description de 1759 indique que le château consiste alors en un corps de logis et deux pavillons ; il y est précisé en outre qu'il y a une chapelle et que le parc et les jardins sont plantés suivant les dessins de Le Nôtre. Le corps de logis principal a depuis été détruit ; seuls subsistent les deux pavillons en équerre construits au XVIIe siècle. Ces deux pavillons forment la porterie du château, aujourd'hui celui-ci est converti en ferme.

2-1) Les pavillons d'entrée

Entourée de murs d’époques diverses, cette ferme à l'allure fortifiée conserve en son centre deux pavillons du XVIIs.

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2-2) L’enceinte castrale

L’enceinte construite initialement avec des tours, est conservée sur trois côtés. Cette enceinte présente par endroit des vestiges de meurtrières non datables, la présence d'une porterie et d'une poterne.

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2-3) Poterne

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3.Le manoir « de Château-Poissy »:

3-1) Le site et sa Bayle

Le site se présente comme une vaste zone céréalière dont il est difficile de délimiter les contours. On discerne cependant l'implantation d'une motte dans la haute cour et peut être d'une autre au bout de la basse cour !!

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3-2) La motte castrale

Une motte de taille modeste (hauteur environ 5m) est rognée par des habitations au Nord. On décèle des traces de fossé ainsi que des restes de murs à son sommet. Motte féodale datable de la fin XIIs ou début XIIIs sur laquelle on a construit un bâtiment en pierre (tour ??).

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3-3) Le donjon

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4.Le château fort « du Mesnil-Aubourg »:

Ruines du couvent du Mesnil-Aubourg entouré de fossés (source du Quid) !!, celà ressemble plus à un château fort reconverti plus tard en couvent.

4-1) La Bayle

Occupé par une vaste décharge et un lac d'ordures, le site cependant ne manque pas d'intérêt. On y découvre les restes d'une enceinte basse (assez vaste) sur 2 côtés, les bases de ce qu'il semble être une tour porte et de vastes fossés en eau.

a) L'enceinte:

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b) Les fossés:

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c) La tour carrée:

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4-2) La Haute cour

La présence de vestiges de maçonnerie correspondant à une enceinte haute, de fossés en eau sur 3 côtés et la base d'une tour circulaire. A l'ouest, on reconnaît les fondations d'une motte castrale aplanie ainsi que les fondations d'un bâtiment rectangulaire (logis Sud !!).

a) La motte castrale:

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b) l'enceinte:

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c) les fossés:

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d) tour d'enceinte:

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5.Le manoir « de Beaurepaire »:

5-1) Le site

Le site se présente aujourd'hui comme une vaste ferme de forme rectangulaire.

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6. Divers: "Eglise Saint Martin"

Cette pierre est ornée de l'effigie funéraire de Louis Hennequin, seigneur de Soindres, conseiller du roi, président et trésorier général de Champagne, décédé le 14 octobre 1610, ainsi que celle de sa femme Claude de Palluau. Veuve, Claude de Palluau se remarie avec Nicolas Parent ; après son deuxième veuvage, elle demande par testament à être inhumée à Paris auprès de son père, c'est pourquoi son épitaphe à Soindres n'est pas complétée. Le blason des Hennequin est gravé entre les têtes des deux époux.

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5.Index et bibliothèque

http://fr.topic-topos.com/soindres

http://fr.wikipedia.org/wiki/Soindres

http://www.quid.fr/communes.html?mode=detail&id=18191&req=Soi&style=fiche

http://www.magnanville.fr/21,23,0/Histoire.html

http://www.buchelay.fr/village/histoire/reperes-historiques-importants.html

24 janvier 2010

Blaru

BLARU

LE CHATEAU FORT

I Situation géographique :

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II Contexte géopolitique et historique :

Commune la plus occidentale des Yvelines et de l'Île-de-France, à la limite de l'Eure, au sud de la forêt de Bizy, Blaru est une vaste commune rurale située sur un plateau voué à la grande culture céréalière. La commune compte plusieurs hameaux, Le Chênet, Maulu... Elle est limitrophe des communes de Vernon au nord, de Port-Villez et Jeufosse à l'est, de Douains à l'ouest et de Chaignes, Chaufour-lès-Bonnières et La Villeneuve-en-Chevrie au sud.

Blaru s'appelais "Blaritus" au IXs et "Blarutum" au XIIIs, étymologie possible de "terre à blé". Le nom des Blaru apparait pour la première fois en 1044. Les seigneurs du fief sont d'origine normande et accompagnent Guillaume le Conquérant en Angleterre lors de la conquête en 1066. Un château fort appartenant aux Blaru et une église sont édifiés aux XIe et XIIe siècles ainsi qu'un prieuré dépendant de l'abbaye de Coulomb. Mais les guerres qui dévastent le pays obligent les moines à quitter Blaru. Le village de Blaru fut détruit en 1188 par Henri II et en 1346 par Edouard III, le château reconstruit en 1347 par la famille des Sacquainville et définitivement démoli en 1774. Depuis le XIVe siècle jusqu'à la Révolution, les Sacquainville (ou Saguenville au XIVs) et les Tilly sont successivement seigneurs de cette terre. Blaru est érigée en marquisat au XVIIs, patrie de Saint Adjutor, fils de Rosamonde, dame de Blaru.

Le village compte plusieurs sources d'eau ferrugineuse et possède la célèbre fontaine miraculeuse de Saint-Adjutor (XII - XVIIs). Le découpage administratif révolutionnaire place Blaru dans le canton de Bonnières.

III Plan des lieux :

En cours de réalisation

IV  Descriptif  du site:

1.Le château fort  :

De l'ancien château fort, il reste de profondes douves, une partie de l'enceinte haute et ce qu'il semble être les restes d'un donjon rectangulaire (XIIs ??). La bayle est occupée aujourd'hui par différents batiments de ferme. On trouve également dans le périmètre du château de vastes caves voûtés (XIVs ??).

1-1) Le donjon

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1-2) L’enceinte

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1-3) Les douves

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1-4) Les caves

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2.Château XVIIs :

Nous sommes en présence d'un édifice dont le pavillon d'entrée date du XVIIs, mais dans la haute cour, restes d'une tour et d'une enceinte qui sont peu datable. Reste d'un château XVIIs ou autre manoir médiéval??

1-1) Le pavillon

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1-2) La haute cour

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1-3) L’enceinte castrale

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1-4) La tour carrée

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22 janvier 2010

Montainville

MONTAINVILLE

LA FERME FORTIFIEE DU FORT

I Situation géographique :

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II Contexte géopolitique et historique :

Montainville est une petite commune rurale qui se trouve dans le centre des Yvelines, à 19 kilomètres au sud-est de Mantes-la-Jolie et à 27 kilomètres à l'ouest de Versailles, dans le prolongement de la plaine de Versailles.Les communes limitrophes sont Mareil-sur-Mauldre à l'est, Beynes au sud, Marcq au sud-ouest, Andelu à l'ouest et Maule au nord-ouest. Le territoire de la commune est relativement peu étendu (479 hectares contre 872 en moyenne pour les communes des Yvelines) et s'étend à la limite est du plateau du Mantois et sur le versant ouest de la vallée de la Mauldre.

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Du XIe au XIIe siècle, Montainville dépend de la baronnie de Maule. Au XIIIe siècle, un premier lieu fortifié est édifié à l'emplacement de l'actuelle ferme du Fort. Le domaine étant proche de Versailles, une fauconnerie royale s'établit à Montainville vers 1768. Au XVIIIe siècle, Montainville compte 400 habitants. Pendant la Révolution, la disparition de la fauconnerie porte un coup sérieux à l'économie du village, qui s'oriente peu à peu vers les grandes cultures céréalières.

Une ferme fortifiée (XIVs) aurait été construite à l'emplacement d'une ancienne tour de guet. Cette ferme dite « du fort » comprend encore des vestiges du XVe siècle, fenêtres et portes, ainsi qu'une grange seigneuriale. Cette vaste exploitation domine en balcon la vallée de la Mauldre.

III Plan des lieux :

En cours de réalisation

IV  Descriptif  du site:

1.Le château fort « Sente du curé »:

1-1)Le donjon

L'implantation d'un donjon à Montainville et son démantèlement vers 1125 par ordre de Louis VI, demeurent à l'état d'hypothèse. L'existence, au centre du village, d'une maison forte appartenant aux seigneurs de Maule est en revanche avérée ; cette fortification est prise par les troupes de Charles le Mauvais en 1357. L'édifice, remanié à plusieurs reprises et converti en bâtiments agricoles, ne conserve de son affectation seigneuriale d'origine que la porte de l'enclos dit « Le Fort ». Ce dernier, flanqué d'une tour carrée, reçoit des aménagements défensifs tardifs, c'est-à-dire des d'embrasures de tir adaptées aux armes à feu portatives.

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1-2) L’enceinte

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1-3) Le logis seigneurial

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2.La ferme Seigneuriale « rue du fort »:

2-1) Les logis seigneuriaux

Entouré de murs d’époques diverses, cette ferme aux allures fortifiée conserve en son centre un logis XVs sur base XIVs agrémenté de jolies fenêtres à meneaux. Seul la première travée du logis est d’origine, le reste étant des granges plus tardives réhabilitées en habitation. Le logis possède 2 niveaux (hors comble) construit sur des caves voûtées sûrement du XIVs.

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2-2) La Grange

La grange seigneuriale à contreforts (XVs) incluse dans l’enceinte de la ferme seigneuriale était initialement couverte de chaume, comme l'indiquent encore les versants très pentus de la toiture.

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2-3) L’enceinte castrale

L’enceinte construite initialement avec des tours, est conservée sur deux côtés (qui pourrait correspondre à une Bayle). Cette enceinte présente par endroit des vestiges de meurtrières non datables.

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3.Prieuré « rue des Fauvelles » :

3-1) La tour logis XIII - XIVs

Grosse tour barlongue dont les façades sont pourvues de troues de boulin (échafaudage pour la construction)

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3-2) La cave XIVs

Descende d’escalier à multiple voussures du XIVs menant à une cave dont la voûte en berceau est creusé dans la roche.

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20 janvier 2010

Villiers le Mahieu

VILLIERS LE MAHIEU

CHATEAU DE LAUNAY 

I. Situation géographique :

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II. Contexte géopolitique et historique :

Les premiers écrits mentionnant l'existence du village de Villers le Maheu datent de l'an 768. A partir de cette époque, on peut suivre son évolution à travers l'histoire des différentes familles des seigneurs des lieux. Ancien fief de la famille des Montfort, le village de Villiers le Mahieu fut successivement gouverné par les Maizelan (ou Maselant), les Mesnil Simon, les Bullion, de la Haye puis les de Vaultier.

La seigneurie de Villiers-le-Mahieu est attestée au XIIe siècle. Ce château du Moyen Âge dont les fondations sont du XIIIs, époque ou la famille de Mézelan est propriétaire (XIII – XIVs) est reconstruit en 1642, sous l'impulsion du marquis d'Atilly, Claude de Bullion. Encore entouré de ses douves en eau, il est composé d'une cour carrée, dont les angles sont marqués par une tour. Le plan initial est ainsi conservé. Le pavillon d'entrée, à quatre niveaux, permet d'accéder à la cour. Bernard Buffet y séjourne de 1971 à 1979, avant que le château ne soit transformé en un établissement hôtelier de prestige. C'est aujourd'hui un hôtel 4 étoiles relativement réputé.

III. Plan des lieux :


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Plan réalisé par Franck F. (droits réservés)

IV. Descriptif du site :

1. Le Château Fort :


Entouré de douves, il conserve sa forme initiale flanquée de tours à chaque angle. Ce plan hérité des fortifications de Philippe Auguste date pour ses murs du début XIIIs. Depuis un châtelet cantonné de 2 tours (avec encore présentes des archères simples fentes et canonnières bouchées) on accède à une cour aujourd’hui ouverte sur la campagne (ferme). A l’origine, cette cour était fermé par un mur d’enceinte qui devait contenant en son milieu un donjon circulaire (ou tour d’enceinte) dont on peut en discerné la trace (base).


Sur le mur Ouest, une tour placée en son milieu protège une poterne encore en place sur pont démontable. Une autre tour milieu devait exister également sur le mur Est.


Les logis actuels datent pour l’essentiel du XVIIs lors de la phase de reconstruction du château et date sûrement de la démolition du donjon.

1-1) La Bayle

a) La ferme :

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1-2) La Haute cour

a) Le châtelet d’entrée :

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b) La poterne :

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c) Les tours Nord Ouest (T1) et Sud Ouest (T3) :

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d) Les tours Sud Est (T4) et Nord Est (T6) :

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e) Le donjon :

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d) Les logis :

19 janvier 2010

VOYAGES EN YVELINES

Hoyé, hoyé brave gents,

membres actuels et futurs

nous allons vous faire découvrir

les Yvelines « Castral »

en 10 voyages initiatiques : 

1) Mantes et sa région :

- Mantes, Tour de Gannes.

- Soindres et ses 4 châteaux.

- Arnouville les Mantes à la recherche de Binanville.

- Les Fontenay Mauvoisin, famille sous Philippe Auguste.

- Flacourt et son fort vitrifié.

- Blaru.

- Rosny, Rosay et les autres fiefs des Mauvoisin.


2) Les fortifications de la Mauldre :

- Beynes et son donjon roman oblongue.

- Maules.

- Mareil sur Mauldre.

- Montainville et sa ferme fortifiée.

- Epone.

3) Poissy et ses trésors :

- Poissy et son Abbaye.

- Poncy et sa Maladrerie.

- Retz et son désert.

- Montjoie et son ralliement.

- Bethemont et son golf.

4) Meulan et ses comtes turbulents :

- Meulan et son vicus romaine.

- Vaux sur Seine, château de l’oubli.

- Bouafle et son prieuré.

- Les Mureaux et la tour de Mezy ou les sites disparus.

- Ecquevilly et sa muette.

5) Les seigneuries des Montfort :

- Montfort l’Amaury.

- Houdan.

- Garancières et la Tour du Fresnay.

- Grosrouvre et la ferme de Moisan.

- Les Mesnuls.

- Villers le Mahieu, plan du XIIIs 

- Saint Remy l’Honoré et son prieuré des Hautes Bruyères.

6) Donjons romans et forteresses sur dyke :

- Rochefort en Yvelines ou en Alsace.

- Neauphle le Château et ses 2 mottes.

- Montchauvet.

- Richebourg.

- Septeuil, à la recherche du château fort.

7) La vallée de Chevreuse et ses forts :

- Chevreuse le sublim.

- Brethencourt ou l'oubli.

- Les Vaux de Cernay et son Abbaye.

- Choisel et le château de Breteuil.

- Levis Saint Nom, la Recette et son prieuré.

- Senlisse et sa cour.

8) La plaine de la Beauce au confins du département :

- Le Bas Prunet et sa tour sans âge.

- Gourville et sa maison forte d’un autre âge.

- Gazeran et sa porte.

- Gambais et sa motte.

- Gauvilliers, ferme forte.

9) La Seine territoire Français :

- Andresy.

- Triel sur Seine et ses salles basses.

- Rolleboise ou la prise Duguesclin.

- Conflans Sainte Honorine et sa Tour Montjoie.

- Bonnières sur Seine et le Mesnil Renard.

- Bréval et ses conquêtes.


10) En conclusion Maurepas et l’apogée des donjons circulaires :

- Chateaufort et ses 3 châteaux.

- Maurepas le magnifique.

- Magny les Hameaux ou le peu.

- Tremblay sur Mauldre et La Hunière.

- Cravent et le Val Comtat.

17 janvier 2010

Montchauvet

Vue aérienne de la Forteresse : Château comtal

MONTCHAUVET

Carte Topo IGN (Clichés Géoportail)

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Historique :

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(Photos Forteresses Olivier N.)

16 janvier 2010

Maurepas

Vue aérienne de la Forteresse : Donjon de Malrepast

MAUREPAS

Carte Topo IGN (Clichés Géoportail & ViaMichelin)

MAUREPAS___IGN

Historique :

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(Photos Forteresses Olivier N.)

15 janvier 2010

Houdan

Vue aérienne de la Forteresse : Donjon

HOUDAN

Carte Topo IGN (Clichés Géoportail)

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Historique :

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Houdan

(Photos Forteresses Olivier N.)

14 janvier 2010

Bonnières sur Seine

Vue aérienne de la Forteresse : Tour du Mesnil Renard

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Carte Topo IGN (Clichés Géoportail)

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Historique :

Dès le XIe siècle, le fief de Bonnières, propriété des sires Mauvoisin, vassaux du roi de France, se situe sur les hauteurs dominant la Seine, sur l'actuel hameau du Mesnil Renard.

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A cette époque, les Mauvoisin, vicomtes de Mantes, construisent de nombreuses forteresses dans la région, notamment à Rosny sur Seine, mais également à Fontenay Mauvoisin.

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En 1118, la forteresse du Mesnil Renard est détruite par les troupes d'Henri Beauclerc, venu harceler les Français sur la frontière. L'année suivante voit la défaite de Louis VI le Gros à Brémule.

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En 1188, c'est Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre, qui vient assiéger la place forte et la ravager de fonds en combles, dans la guerre qui l'oppose à Philippe Auguste.

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En Novembre 1188, Guillaume Mauvoisin repousse l'armée ducale près de Mantes, dans la plaine de Magnanville. S'ensuit l'entrevue de Bonsmoulins qui voit la défection de Richard Coeur de Lion.

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(Photos Forteresses Olivier N.)

13 janvier 2010

Blaru

Vue aérienne de la Forteresse : Château Saint Adjutor

BLARU

Carte Topo IGN (Clichés Géoportail)

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Historique :

"Villa Blarit" est citée au IXe siècle. Son étymologie gallo romaine se rapporte très certainement à un dénommé Blaric, propriétaire des lieux à cette époque.

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Au XIe siècle, Blaru est le siège d'un prieuré de l'abbaye de Coulombs. Dès 1044, le fief apparaît comme une châtellenie des seigneurs de Blaru, d'origine normande.

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Toujours à cette époque, Jean, seigneur de Vernon, épouse Rosamonde, dame de Blaru. Ils auront trois fils, dont Richard de Vernon, qui participe à la Conquête de l'Angleterre en 1066.

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Leur troisième fils est le très célèbre Saint Adjutor, qui participe, aux côtés du duc Robert Courteheuse, à la Première Croisade. Fait prisonnier, il est l'auteur de nombreux miracles.

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Revenu sain et sauf de Terre Sainte, il fonde un Prieuré dédié à Sainte Madeleine, non loin de là, à Pressagny l'Orgueilleux, où il meurt et est inhumé en l'an de grâce 1131.

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(Photos Forteresses Olivier N.)

12 janvier 2010

Beynes

Vue aérienne de la Forteresse : Vieux Château

BEYNES

Carte Topo IGN (Clichés Géoportail)

BEYNES___IGN

Historique :

"Beina" est citée dans les textes au XIIe siècle, mais la cité de Beynes existe déjà au Xe siècle. A cette époque, elle fait partie des possessions de l'abbaye Saint Germain dès Près.

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A la fin du XIe siècle, le fief est administré par les sires de Montfort, très puissants dans la région, pour le compte des abbés de Saint Germain des Près de Paris.

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C'est à cette époque qu'est probablement érigé le premier château, simple motte castrale édifiée dans la vallée de la Mauldre, sur la route d'Orléans à Beauvais.

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A la fin du XIIe siècle, Guy de Montfort, seigneur des lieux et frère du très célèbre Simon de Montfort, meneur de la Croisade contre les Cathares, renforce le dispositif défensif de la place.

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Tout comme son frère, il participe aux Troisième et Quatrième Croisades, ainsi qu'à la Croisade Albigeoise, qui le voit devenir seigneur de Castres, après la prise de la citadelle en 1211.

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(Photos Forteresses Franck F. & Olivier N.)

11 janvier 2010

Saint Rémy sur Avre

Vue aérienne de la Forteresse : Château du Plessis

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Carte Topo IGN (Clichés Géoportail)

SAINT_REMY_SUR_AVRE___IGN

Historique :

Positionné en zone frontalière, sur la rive droite de l'Avre, le fief appartient aux seigneurs du Thymerais, très puissants dans cette région aux XIe et XIIe siècles.

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Le Plessis Saint Rémy fait directement face aux places fortes de Nonancourt, la Madeleine de Nonancourt et Illiers l'Evêque, toutes dans la mouvance du duc de Normandie.

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Les seigneurs du Thymerais sont quant à eux possessionnés à Thimert, puis à Châteauneuf en Thymerais, Senonches et Saint Rémy sur Avre. Ils marchent pour le roi de France.

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En 1105, Gervais de Châteauneuf projette une invasion de la Normandie, à partir de son château de Saint Rémy. La réplique est terrible : le bourg castral de Verneuil est fondé vers 1120.

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Vers 1160-1170, la place est refortifiée par le roi Louis VII le Jeune face aux agressions d'Henri II Plantagenêt. S'ensuit un Traité de paix qui les voit se rencontrer au gué de Saint Rémy.

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(Photos Forteresses Quentin B. & Olivier N.)

10 janvier 2010

Rouen

Vue aérienne de la Forteresse : Tour Jeanne d'Arc

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Carte Topo IGN (Clichés Géoportail & ViaMichelin)

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Historique :

"Rotomagus" est au moment de la Guerre des Gaules la capitale des Véliocasses, avant de devenir une très importante cité gallo romaine, intégrée à la Seconde Lyonnaise.

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Suite au Traité de Saint Clair sur Epte, en 911, Rouen, au même titre que Fécamp, devient l'un des centres du pouvoir ducal. Les ducs y résident très frequemment jusqu'à Guillaume le Conquérant.

Rouen

A la fin du Xe siècle, c'est probablement Richard Sans Peur qui jette les fondations du Palais ducal. Situé à l'angle Sud Est de la cité médiévale, c'est à cet endroit que le duc reçoit ses hôtes.

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Au XIe siècle, Guillaume le Conquérant préfère construire sa forteresse ducale à Caen, délaissant la cité de Rouen. C'est ainsi qu'il est inhumé à l'Abbaye des Hommes de Caen.

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En 1204, suite à la prise de la cité par les troupes royales de Philippe Auguste, le Palais ducal est incendié, puis rasé. Une nouvelle forteresse royale voit le jour : le Château du Bouvreuil.

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(Photos Forteresses Olivier N.)

9 janvier 2010

Orival

Vue aérienne de la Forteresse : Château de la Roche Fouet

ORIVAL

Carte Topo IGN (Clichés Géoportail)

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Historique :

Le site des Roches d'Orival, hautes falaises calcaires dominant la Seine et entrecoupées d'habitats troglodytiques variés, est occupé bien des millénaires avant notre ère.

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"Aurea Vallis" (Vallée Dorée) est citée dans les textes à la fin du XIIe siècle. Son nom est liée à son exposition géographique dominant la Seine et à sa végétation abondante.

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C'est cette position que le roi Richard Coeur de Lion, à son retour de Terre Sainte, choisit pour l'édification du château de la Roche Fouet, protégeant en amont la cité ducale de Rouen.

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En 1195, le système défensif que Richard met en place autour de Rouen est impressionnant : Château Gaillard est déjà en préparation, Moulineaux est renforcé, au même titre qu'Orival.

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De 1199 à 1203, le site est donc fortifié, par Richard Coeur de Lion, puis par son frère Jean Sans Terre après sa mort. En 1204, le château de la Roche Fouet est ruiné, puis abandonné.

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(Photos Forteresses Olivier N.)

8 janvier 2010

Moulineaux

Vue aérienne de la Forteresse : Château de Robert le Diable

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Carte Topo IGN (Clichés Géoportail)

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Historique :

C'est lors du règne de Guillaume le Conquérant qu'apparaît "Molinellos" dans les textes. Le fief se situe en position dominante, sur l'une des collines surplombant la Seine, à hauteur de Rouen.

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Le nom de Robert le Diable est sujet à polémiques : s'agit-il du duc Robert le Magnifique, père de Guillaume le Conquérant, ou bien de Robert Courteheuse, fils de Guillaume le Conquérant ?

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Ce qui est sûr c'est qu'une forteresse ducale est construite à cet emplacement au cours des XIe et XIIe siècles, afin de protéger la cité ducale de Rouen de l'ennemi.

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Peu de temps avant sa mort survenue en 1199, lors du siège de Châlus en Limousin, Richard Coeur de Lion séjourne à Moulineaux. C'est à son instigation qu'un projet de rénovation est engagé.

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A partir de 1199, c'est donc le roi Jean Sans Terre qui mène ce grand projet de restauration des forteresses de la Seine, notamment de Moulineaux et d'Orival (la Roche Fouet).

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(Photos Forteresses Olivier N.)

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